Plants de pommes de terre

En action et toujours innovant, le plant français met en avant ses spécificités

Le plant français vient de fêter ses 80  ans sur le thème “FN3PT, 80  ans d'Innov-Actions”. Un programme de deux jours riches en exposés, débats et table ronde pour cette assemblée générale tenue pendant deux jours en plein cœur de Vendée sur le site emblématique du Puy du Fou. Un rendez-vous important qui a donné l'occasion aux responsables de la Fédération de retracer toutes les nombreuses étapes du chemin parcouru depuis le dépôt des statuts le 27 janvier 1933 jusqu'à la présentation des priorités futures de l'organisation. Pour Eric Fallou, président de la FN3PT, l'organisation française des producteurs de plants a toujours su « anticiper les problèmes, proposer des solutions, s'inscrire dans les débats et surtout être en avance sur son temps ». « L'action et l'innovation sont les deux maîtres mots de notre organisation », a-t-il poursuivi en évoquant les gros dossiers prioritaires dans ses quatre domaines de compétences que sont le contrôle et la certification, la recherche, la promotion économique et l'appui aux exportations. La FN3PT se félicite de l'obtention de la qualification de la FN3PT comme Institut technique agricole de référence en plant de pomme de terre le 19 décembre 2012, mais aussi de la création de la première section spécialisée créée dans le nouveau fonds de mutualisation sanitaire et environnemental (FMSE). La FN3PT a rappelé sa préoccupation première dans l'épineux dossier du plant fermier. « Nous serons intransigeants sur ce qui pourrait fragiliser notre environnement de production et sur le non-respect des règles, a rappelé Eric Fallou. Nous sommes aussi très attentifs à ce que tous les maillons de la filière partagent les efforts consentis dans la recherche de nouvelles variétés ». Des propos qui sont intervenus au moment même où un projet d'accord interprofessionnel semble sur le point d'aboutir après la remise des propositions des deux médiateurs. La FN3PT travaille aussi sur les dossiers européens (normes CEE/ONU, révision de la directive de commercialisation, OCM unique et changements annoncés pour les interprofessions…). Sans oublier celui du très gros volet recherche-développement.