Consommation et bienfaits santé
EGEA 2010, le programme fruit à l’école doit promouvoir la coopération Santé et Agriculture
Les 6 et 7 mai, EGEA s’est tenu à Bruxelles. Le temps de faire le point sur le programme de distribution de f&l à l’école et de demander le soutien de la DG Sanco.

C’est à la Commission européenne que tout le ghotta scientifique autour des bienfaits santé des f&l s’était donné rendez-vous durant trois jours pour faire le point sur les preuves scientifiques et l’impact de certains programmes de promotion pour la consommation des fruits et légumes. Deux études ont été suivies : le programme norvégien de distribution de f&l à l’école présenté par le directeur général de la santé publique Knut Inge Klepp et le programme américain présenté par Lorelei Disogra, vice-présidente de l’association United Fresh produce. Deux études qui prouvent combien il est important de réaliser des études d’impact pour tous les programmes de distribution et de promotion de la consommation de f&l. « nous devons dépenser plus massivement les budgets pour de la prévention car 97 % des coûts de santé sont liés à des traitements de maladie. Il faut donc apprendre aux gens à améliorer leur style de vie. Pour l’heure, nous n’avons pas d’éléments suffisants pour convaincre les ministres de la santé quant aux bienfaits santé d’une augmentation de consommation de f&l. » Pour sa part, Tim Lang (Royaume-Uni) martèle, « les données scientifiques ne suffisent pas toujours, combinées à un grand défenseur politique, cela peut permettre de faire progresser les dossiers. » Dans la salle, une Italienne explose : « si l’on fait le parallèle avec la grippe H1N1, l’Europe n’a pas eu besoin d’études, d’évaluation, elle a pris sa décision presque directement. Alors pourquoi ne pas le faire aujourd’hui avec les f&l ? » En clair, pour que le programme de distribution de f&l soit soutenu par la DG Sanco, il faudra attendre des résultats plus convaincants. Quant à Lars Hoelgaard, s’il estime qu’un fruit par semaine ce n’est pas suffisant, « c’est la clé de la porte permettant d’arriver à une coopération entre trois secteurs : santé, éducation et agriculture. Après, la mise en œuvre ne fait pas à Bruxelles ! Si cela ne fonctionne pas dans la pratique alors on récupérera l’argent auprès des Etats membres. »