Aller au contenu principal

EGalim : un accouchement long et difficile pour la charte d’engagement

Après plusieurs annonces et de nombreuses versions (près d’une trentaine) la charte d’engagement a été signée aujourd'hui mardi 14 novembre. Lire aussi notre reportage actualisé avec plus de détails : La charte de bonne conduite enfin signée

La signature de la charte s'est faite en présence de Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et de Benjamin Griveaux, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances.
© Archives FLD : Claire Tillier

Le ministère de l’Agriculture l'avait annoncé la veille au soir : la charte d’engagement « pour une relance de la création de valeur et pour son équitable répartition au sein des filières agroalimentaires françaises » serait signée le 14 novembre après-midi. Elle a été signée par les représentants des acteurs de la production, de la coopération agricole, des entreprises de l’alimentaire et de la distribution, 18 signataires au total : APCA, Auchan retail France, ANIA, Confédération paysanne, Coop de France, Coordination rurale, Cora, FCD, FEEF, FNSEA, Groupe Carrefour, Groupe Casino, Intermarché, Jeunes agriculteurs, E.Leclerc, Lidl, Modef, U enseigne coopérative.

Les missions de la charte : que les négociations actuelles se « dans l’esprit des Etats généraux de l’alimentation » en attendant le volet législatif. Depuis que le ministère de l’Agriculture a annoncé officiellement sa finalisation, le 3 novembre, la fameuse charte a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Elle a par exemple, été au centre du débat lors de la soirée décryptage organisée par Les Echos, le 7 novembre. Parmi les intervenants invités : Serge Papin, PDG de Système U, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA et Guillaume Pezzali, directeur associé de Fidal, société d’avocats.

Ce dernier avait confirmé qu'une charte « si elle est signée de tous les acteurs, est engageante », ajoutant qu’il fallait « simplifier la législation ».

Lors de cette soirée et sur les réseaux sociaux, Michel Edouard Leclerc avait été montré du doigt comme celui qui ne voulait pas signer la charte d'engagement.

« On sait qui freine », avait par exemple indiqué Christiane Lambert, déclarant avoir rencontré le matin même Michel-Edouard Leclerc. Ce dernier s’est depuis exprimé, notamment à travers une vidéo sur son blog, arguant ne pas avoir eu la charte avant ce fameux 7 novembre. « Elle en était à sa 28e version, ce qui signifie que d’autres l’avaient vue avant », ajoute-t-il. « Nous n’avons pratiquement pas apporté de modifications juste quelques points de clarifications », indique-t-il se disant prêt à signer la charte.

Cette charte d’engagement ne devrait pas donner lieu à un texte officiel avant juin 2018.

Nous reviendrons dans le détail sur ce site, dans les jours qui viennent, sur le texte de la charte et les réactions.

A noter que nos confrères d’Agra organisent le 9 janvier de 8h30 à 10h30, un petit-déjeuner “Bilan des Etats généraux de l’alimentation” dans nos locaux à Paris 14e. Renseignements au : 01 42 74 29 07. Inscriptions : ici.

Les plus lus

<em class="placeholder">Verger agrivoltaïque expérimental en pêches et abricots de la Sefra.</em>
Drôme : après la liquidation de la station expérimentale en fruits, la Sefra, quelles suites pour l’expérimentation ?

La station expérimentale fruits Rhône-Alpes (Sefra) a stoppé son activité début juillet. Une nouvelle structure est en…

Producteur de myrtilles et ingénieur de l'INRAE préparent  préparent un lâcher de Ganapsis kimorum pour lutter contre Drosophila suzukii à Saint-Julien-du-Gua en Ardèche.
Ardèche : lutte biologique contre Drosophila Suzukii sur myrtilles sauvages

En Ardèche, début juillet, un lâcher de Ganapsis kimorum, ennemi naturel de Drosophila suzukii, a eu lieu sur myrtilliers.…

<em class="placeholder">Des branches d&#039;un noisetier, verger de noisettes. </em>
Noisette et acétamipride : le « choc » de la filière après la censure partielle de la loi Duplomb
Plus que jamais politisé et médiatisé, le débat estival sur l’acétamipride a laissé la filière noisette dans une profonde…
<em class="placeholder">Des kiwis verts dans un verger Zespri en France. </em>
Kiwi vert : une allégation santé autorisée par l’Union européenne

L’UE a solennellement reconnu, fin juillet, que le kiwi vert augmente « la fréquence des selles », grâce à un…

<em class="placeholder">Tomasz Spizewski, vice-président de l&#039;Association polonaise des producteurs d&#039;asperges, également chercheur à l&#039;Université des sciences de la vie de Poznań.</em>
L’asperge passe du blanc au vert en Pologne

Que ce soit au niveau de la production ou de la consommation d’asperges, les Polonais délaissent de plus en plus les asperges…

<em class="placeholder">Verger de pommes rouges sur un rang et verte sur l&#039;autre.</em>
Pommes et poires : quelles prévisions de récoltes 2025 en Europe ?

Prognosfruit, qui s’est déroulé début août à Angers, a dévoilé des prévisions 2025 de production de pommes et poires…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes