Ecopêche : dynamiser les ventes
Créée il y a trois ans, l’association Ecopêche a présenté son plan d’action au cours d’Europêch, pour une meilleure valorisation des pêches/nectarines françaises et la dynamisation de la consommation. Pour mémoire, Ecopêche regroupe 18 entreprises qui pèsent 130 000 t de produits soit 75% de la production organisée de la section pêche du BRM qu’elle co gère au titre de l’aval. Le premier pilier de la stratégie d’Ecopêche a été la mise en place d’un logo " pêche envie, pêche d’ici ". Il sera décliné sur la PLV, le matériel publicitaire et les emballages. Il est à souligner que l’ensemble des OP pêches/nectarines du BRM pourra en bénéficier du logo. En revanche, les actions promotionnelles seront réservées aux membres d’Ecopêche. Il s’agit en semaine 25 du lancement de la saison française avec des animations magasins, la mise en place de PLV permanente et d’actions marketing. En semaine 29, les animations reprendront assorties d’opérations promotionnelles sur le thème des vacances avec distributions de cadeaux. La semaine 31, verra la mise en place d’un jeu concours national avec pour 1er prix un séjour en région de production. Enfin en semaine 36, éminemment stratégique pour la pêche du fait de l’arrivée sur le marché de nombreux fruits de saison, les animations seront multipliées avec des opérations de promotion sur le thème de la rentrée. Carrefour, Auchan, Leclerc, Système U, Casino, Champion, Atac, Monoprix, Cora, Match et Aldi sont engagés aux côtés d’Ecopêche pour cette campagne. Certaines enseignes associeront le logo à leur MDD, voire remplaceront leur stick MDD par le stick " pêche envie, pêche d’ici ". Pour compléter le dispositif, l’association a prévu des opérations de portage et de diffusion de dossier de presse et s’est dotée d’un site internet, pechedici.fr. " La pêche à un euro, c’est la mort de la filière française, devait souligner Frédéric Escalle, un des porte parole de l’association. Nous en sommes tous conscients, producteurs et distributeurs. Notre ambition est de les aider à mieux valoriser les pêches françaises sur le cœur de gamme plutôt que sur les premiers prix qui ne dégagent pas assez de CA. Nous voulons démontrer cette année que nous avons encore des idées et du dynamisme et que vendre à 2 voire 3 euros plutôt qu’un, n’est pas une utopie. "
