Echos des régions
Le Vili certifié IFS
Le Vili a obtenu la certification IFS (International Food standard), version 01/2004. Créé en 1992 par trois producteurs d’échalotes, Le Vili basé à Mespaul (Finistère) commercialise plus de 3 500 t d’échalotes, 700 t d’oignons rosés de Roscoff, 100 t d’aulx, 150 t d’oignons jaunes et 20 000 cartons de plants (en jardinerie). “Cette certification témoigne de la volonté affichée de cette entreprise de pouvoir proposer dans toute l’Europe un produit de qualité”, indique Le Vili.
Comptoir Rhodanien : présentation de campagne
Christophe Soulhiard, PDG de la société SN Comptoir Rhodanien, présentera le 12 mai aux producteurs arboriculteurs les grandes tendances de la prochaine campagne de fruits d’été (cerises, abricots, etc.). La SN Comptoir Rhodanien a expédié en 2005, 1 400 t de cerises et 6 500 t d’abricots. Parmi les innovations de l’année, la société proposera une nouvelle barquette à fermeture par film thermo soudé. Rens. : 04 75 07 00 50.
Pyrénées Fruits rejoint Blue Whale
Blue Whale SAS et la Sica Pyrénées Fruits annoncent qu’elles ont décidé de “joindre leurs efforts pour répondre présent et rester des acteurs dynamiques pour les marchés de demain”. Ce regroupement devrait permettre d’augmenter le potentiel commercial de Blue Whale et permettre aux producteurs de Pyrénées Fruits d’accéder en direct à des marches dont l’accès et de plus en plus difficile. Pyrénées Fruits est une OP qui regroupe quelque 15 200 t de fruits, dont quelques spécificités comme la pomme Chanteclerc. Le rapprochement sera effectif au 1er août 2006.
Grogne chez les producteurs de fraises provençaux
Jeudi, ils ont été reçus par le Préfet de Vaucluse puis par le DDA afin de faire part de leurs revendications. “Malgré une récolte inférieure de 10 à 15 %, déplore Gérard Roche, président de la commission légumes de la FDSEA 84, nous avons des difficultés à écouler nos produits. Il s’agit d’un problème de prix. Avec des fraises espagnoles vendues 2 €/kg, nous avons du mal à faire accepter la différence de prix justifiée par le différentiel qualitatif. Nous sommes à des niveaux de prix inférieurs à nos coûts de production. Les revendications portent surtout sur une demande de mise en place de mesures d’exonération de charge.” Si les précoces sont en fin de production, les gros volumes arrivent dans le Sud-Est comme dans le Sud-Ouest. L’Espagne réduit ses apports, ce qui devrait relancer le marché, mais le Portugal est très présent. La commercialisation des précoces hors-sol s’est bien déroulée. Mais le seuil de saturation semble atteint. “Nous sommes sur le fil du rasoir, ajoute Gérard Roche. Je redoute que l’an prochain nous ne soyons là dès le mars pour déplorer qu’il y ait trop de fraises et des problèmes de prix.”
CR 47 : de la prison, mais avec sursis
Serge Bousquet-Cassagne et Didier Galinou, leaders de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne, ont été condamnés, le 27 avril, par la Cour d’appel d’Agen à un an de prison avec sursis, peine dont Didier Galinou avait déjà écopé en première instance, alors que deux ans dont six mois fermes avaient été requis contre Serge Bousquet-Cassagne. Cette peine est assortie d’une mise à l’épreuve de 3 ans et de l’obligation d’indemniser les parties civiles. Condamnés pour le saccage de la base logistique Intermarché de Lectoure (Gers), orchestré le 8 août 2004 par le syndicat agricole, mais auquel l’enquête a démontré qu’ils n’avaient pas participé, les deux hommes doivent solidairement payer 3 000 E à l’entreprise et 1 900 E à chacun des cinq employés de la base qui avaient été molestés au cours du saccage. Fl. J.
Tensions autour des contrats OMI dans la Crau
En dépit des garanties apportées l’an dernier par le Préfet de Région Paca, très peu des 240 OMI employés par Sedac et Poscros et qui s’étaient mis en grève, ont retrouvé du travail. Ces deux entreprises n’auront pas d’activité cette année. Le Préfet avait enjoint les entreprises locales qui faisaient la demande de primo immigrants – en plus des renouvellements – d’engager ces ouvriers. Seulement quelques demandes de contrats ont été enregistrées. Contactées, certaines entreprises évoquent un contexte économique difficile qui incite à la prudence et l’absence de besoins nouveaux de main-d’œuvre. La CGT veille.