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Droit de réponse de la FNPE

Mise au point de Christian Cuvelier, président de la Fédération nationale des producteurs d’endives, suite à l’article paru dans le N°445-446 de FLD le 21 décembre 2004.

“Suite à l’audit endive, la FNPE a pleinement pris ses responsabilités. Prendre ses responsabilités, c’était d’abord faire le tri et définir parmi les objectifs proposés dans le projet Endive 2010 issus de l’audit Lauriot-Prévost, ceux dont la mise en oeuvre était la plus urgente et vitale pour la sauvegarde de l’avenir immédiat des producteurs.

C’est ce qu’a fait la FNPE en différant dans le temps la question du redéploiement et de “l’indépendance institutionnelle” de la Recherche-Développement, pour se focaliser et s’investir sur les objectifs du projet qu’elle a jugé prioritaires, aux premiers rangs desquels :

- la refonte de l’accord interprofessionnel sur la segmentation de l’offre, dont elle a été la “cheville ouvrière”,

- le renforcement du contrôle du respect des normes de qualité en relation avec le CELFNORD et la DGCCRF,

- la relance d’un programme de communication générique sur l’endive.

C’est également sans aucune arrière pensée, ni hésitation qu’elle a accepté d’héberger dans ses locaux l’animateur de la Fédération du Commerce de l’Endive (FCE) toute nouvellement constituée et qu’elle a approuvé la constitution d’un Conseil National Interprofessionnel au sein de la Section Nationale Endive dont elle est membre fondateur avec le CELFNORD et le CERAFEL.

Ce n’est pas parce qu’elle n’en a pas fait une priorité immédiate que la FNPE n’est pas consciente de la nécessité d’un redéploiement et d’un élargissement de la Recherche-Développement à d’autres domaines que l’amélioration des techniques de production et de la qualité du produit, tâche dont elle assume la responsabilité depuis plus de 40 ans. Mais ce n’est pas pour autant non plus qu’elle doit adhérer aveuglément et sans réserve, à des propositions dont certaines peuvent remettre en cause les principes fondamentaux qui ont toujours été les siens en matière de financement et d’accessibilité de tous les producteurs aux résultats des recherches et des expérimentations. C’est pourquoi, j’ai souhaité qu’en ce qui relève de la responsabilité propre de la FNPE en matière de Recherche-Développement, aucune “réforme” ne soit entreprise avant que l’Assemblée Générale n’ait été amenée à se prononcer sur les orientations qu’elle souhaitait voir prendre.

C’était l’objet du débat qui devait avoir lieu en clôture de l’assemblée du 17 décembre. Débat en prévision et introduction duquel j’ai tenu à soulever quelques interrogations, voire fait preuve d’un certain scepticisme sur le bien fondé et l’intérêt de certaines des orientations préconisées dans “Endive 2010”. Débat qui n’a malheureusement pas pu avoir lieu, la majorité des producteurs présents ayant dû quitter précipitamment la réunion, en raison des dégâts causés dans leurs exploitations par la tempête qui a traversé la Picardie et le Nord Pas-de-Calais cet après-midi là. Ce sera donc au nouveau conseil d’administration de la FNPE, convoqué pour le 20 janvier, d’engager la réflexion, en relation avec celui de la Section Nationale, sur les conditions de mise en oeuvre de ce redéploiement de la Recherche-Développement préconisé dans le projet “Endive 2010”.

Il est dommage que l’article du 21 décembre n’ait pas mentionné tout cela, tout comme il n’a pas fait état des autres sujets abordés au cours de cette assemblée générale, notamment le problème de l’organisation de la première mise en marché qui n’a pas été traitée dans le projet “Endive 2010” et qui reste indépendamment du commerce, le stade où peut se défendre le revenu du producteur. C’est là que se situe l’urgence.”

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