Endives
Dialogue renoué entre les endiviers belges et français
Le “mémorandum de collaboration transnationale”, signé à la mi-décembre, scelle notamment “un accord de gestion coordonné de crise”.
Les représentants des endiviers français et belges viennent de signer “un mémorandum de collaboration transnationale” à Lille le 16 décembre dernier. Cet accord marque notamment la volonté de part et d’autre de la frontière de mieux collaborer dans cette filière (cf. fld magazine du 8 décembre).
« C’est une manière de traduire encore un peu plus dans la pratique la pensée européenne », a souligné Georges Van Keerbergen, représentant du Boerenbond flamand, et pour bien marquer leur volonté, la délégation belge conduite par Maarten De Moor, directeur de Lava, était venue en force.
Ce mémorandum scelle notamment « un accord de gestion coordonné de crise ». Mais il aborde également les aspects recherche-développement, contrôle de résidus et suivi de la qualité jusqu’aux étals de la GMS. En effet, dès que les prix de l’endive descendront en dessous de 60 centimes le kilo au cadran de Roselaere (Reo) durant trois jours consécutifs (soit 0,77 euro le kilo pour le prix logé départ français), les organisations de producteurs belges et françaises décideront des actions conjointes à mener (retrait de la catégorie 2, retrait de marchandises, récolte en verts ou non récolte, actions marketing…) pour dynamiser le marché. Pour Charles Bellet, nouveau président de l’APEF, « cet accord ouvre de nombreuses perspectives ».
Lorsque les endiviers belges et français auront créé cette dynamique commune, il n’est pas interdit de penser qu’ils puissent être rejoints par les producteurs hollandais.