Développement précoce de la campagne de primeur
La conservation amorce sa fin de campagne. Les producteurs écoulent leurs derniers stocks avec parcimonie et sans précipitation. Le temps actuel est, il est vrai, peu propice à la consommation de la pomme de terre, si ce n’est à celle de primeur... Hors Hexagone, les ventes se ralentissent aussi. Seuls, les espagnols restent bien présents aux achats.
En Belgique, les stocks s’amenuisent également et les producteurs se montrent davantage réticents à écouler leurs marchandises, dans l’attente d’une éventuelle nouvelle hausse des prix.
Côté primeur, la production française se développe rapidement avec le beau temps. Ainsi, de nombreuses zones de production sont déjà présentes sur le marché. Après l’Ouest et le Sud-Est, c’est au tour du Sud-Ouest et du Roussillon d’amorcer précocement leur campagne. Or, l’offre d’importation est encore omniprésente dans les magasins, en particulier celle d’Israël qui fait l’objet d’un bon équilibre commercial.
Les opérateurs français n’ont d’autre alternative que d’être très réactifs sur leurs prix, ce qui explique le recul important de ces derniers, seule manière de gagner des parts de marché. La raréfaction de l’offre de conservation devrait avoir une incidence positive sur les ventes de primeurs françaises, ces dernières bénéficiant d’un probable élargissement des linéaires.
Arrivages à Rungis (S 17) : 1397,6 t dont 196,2 t d’import Chair ferme : 667,5 t dont 165,2 t d’import Conservation : 730,1 t dont 31 t d’import (Semmaris)