Observatoire
Développement des offres de primeur françaises
La fin de campagne s'annonce pour la pomme de terre de conservation. Elle s'accompagne d'un désintérêt progressif du consommateur pour ce produit, lequel se tourne désormais davantage vers l'offre de primeur. Cela se traduit par un déclin des transactions, en France comme à l'export. De ce fait, les prix sont davantage discutés sur le marché du frais.
Hors Hexagone, les envois déclinent, en particulier vers les pays du bassin méditerranéen, du fait du développement des offres de primeurs de ces pays.
Au Benelux, le marché se montre tout aussi calme. L'offre est large, au regard des plus faibles besoins de la demande intérieure. Les ventes à l'export se sont également sensiblement réduites.
Le marché de la primeur est pour sa part en nette évolution. L'offre nationale est en phase de développement : les mises en marché deviennent plus significatives, au départ de Noirmoutier (près de 200 t/j), de Bretagne (plus de 100 t/j), voire du Roussillon. L'île de Ré se maintient pour sa part sur un petit rythme de ventes quotidiennes d'une vingtaine de tonnes.
Le produit prend progressivement le relais de celui de conservation dont les stocks s'amenuisent. Les cours sont en replis, en raison du développement des offres, mais le produit national fait l'objet d'une demande intéressée. De bonnes mises en place ont lieu dans les magasins.
Côté import, la présence marocaine est de plus en plus discrète. L'offre espagnole se fait davantage présente sur les marchés européens.