Aller au contenu principal

IRRIGATION
Désinfecter et détruire les biofilms

L’ÉQUILIBRE BACTÉRIEN DE LA BIOFILTRATION empêche le développement de pathogènes.
© V. BARGAIN

La désinfection de l’eau d’apport, du drainage et des rejets est en général indispensable. Si en Bretagne, les producteurs de tomates, peu touchés par les virus, s’interrogent sur la nécessité de désinfecter le drainage, au sud, les serristes n’imaginent pas recycler leurs solutions sans les désinfecter. Par le passé, la thermodésinfection et la chloration ont été utilisées. Les serristes, pour des raisons environnementales, s’orientent désormais vers d’autres techniques. La biofiltration, qui repose sur la création d’un équilibre bactérien empêchant le développement des pathogènes, est une solution en l’absence de virus. Le traitement aux UV, qui détruit virus, bactéries et champignons, est une autre possibilité, avec des évolutions vers des systèmes plus économes en énergie (Priva Vialux M-Line, qui utilise des ampoules moyenne pression). Le traitement à l’ozone, qui détruit exsudats racinaires, phénols et pesticides et augmente la teneur en oxygène de l’eau, est une autre piste, avec des évolutions vers des systèmes plus sécurisés (Agrozone). Autre solution encore : le peroxyde d’hydrogène, qui agit sur les bactéries, virus et champignons. Une autre préoccupation concerne les biofilms qui se développent dans les réseaux et favorisent la multiplication d’Agrobacterium rhyzogenes, bactérie responsable de la maladie du « chevelu racinaire ». Le projet européen Riga travaille ainsi sur des additifs anti-microbiens et anti-racinaires à incorporer au plastique des réseaux d’irrigation. Une autre solution, proposée par Aqua-4D, est le traitement électromagnétique de l’eau. Un boîtier génère des signaux électromagnétiques qui réduisent la tension superficielle de l’eau et augmentent la solubilisation des minéraux. L’adhésion du biofilm est réduite, ce qui permet de l’éliminer, avec par ailleurs une meilleure absorption des minéraux.

Les plus lus

des boîtes de conserve sur une ligne dans une usine de légumes en conserve
Quel est le seul légume en conserve qui a observé une croissance des ventes en 2024 ?

L’Unilet, l’interprofession française des légumes en conserve et surgelés, vient de publier les chiffres 2024. Après une année…

communication du ministère de l'Agriculture et de la Forêt de Turquie sur les gelées tardives d'avril 2025
Turquie : gel tardif et chutes de neige déciment les vergers de fruits à noyau et les vignes

Dans certaines régions, les températures ont chuté à -15°C. Les abricotiers, les cerisiers, les pruniers, les pêchers, les…

Cinq personnes débattent sur un salon. avec un écran géant en arrière fond
Abricot : à quoi s’attendre pour la récolte européenne 2025 ?

Medfel a fait le point sur les récoltes d’abricot en France, en Italie, en Espagne et en Grèce. Les quatre pays producteurs…

Guerre des prix et origine des fruits et légumes : Lidl et les distributeurs en ligne de mire

D’un côté, le Collectif Sauvons les Fruits et Légumes de France attaque directement Lidl sur les prix pratiqués « depuis…

Quatre personnes présentent des prévisions de plantation sur un salon
Melon : à Medfel, une baisse inédite des surfaces est annoncée pour 2025

Les trois bassins de production de melons que sont la France, l'Espagne et le Maroc sont concernés par la baisse de surfaces.…

tranches de melon charentais
Prix du melon : accord oral des enseignes à « ne pas dégainer à 0,99 € » en 2025

L’AIM poursuit ses travaux pour mieux valoriser le melon et endiguer la perte des surfaces. A Medfel, l'interprofession a…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes