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Pomme de terre
Des rendements moyens et une pression fongique pour la campagne de conservation

Les intempéries ont provoqué des pertes directes sur moins de 1 % des surfaces, mais localement les dégâts peuvent être importants. Les conséquences indirectes sont généralisées.

Alors que la campagne des primeurs s'est achevée au 15 août, l'UNPT fait le point sur les pommes de terre de conservation (hors plants et fécule). Les intempéries du printemps devraient limiter la hausse des surfaces (+  5,3 %, liée à une campagne 2015-2016 satisfaisante et à la hausse de la demande industrielle). « Les pluies et inondations ont fait localement des dégâts très importants, certains ont perdu plus de 40-50 % de leurs surfaces, explique François-Xavier Broutin, de l'UNPT. Mais au niveau national, les pertes directes concernent moins de 1 % des surfaces. En revanche, les conséquences indirectes sont généralisées. » En raison d'une pluviométrie excédentaire, la pression mildiou a été très forte pendant plusieurs semaines et le surcoût lié à la protection fongique est important. « Certaines parcelles, localement, ont été détruites par le mildiou ou défanées par précaution. Concernant la structure du sol, des problèmes nous ont été signalés : problèmes de rendement, de développement racinaire... », précise-t-il.

A mi-août, les rendements sont sur une tendance baissière de 10 % par rapport à la moyenne décennale.

Selon les prélèvements de l'UNPT, à mi-août, les rendements sont sur une tendance baissière de 10 % par rapport à la moyenne décennale. Les rendements sont hétérogènes d'une parcelle à l'autre. « Nous ne sommes que mi-août !, souligne François-Xavier Broutin. Un rattrapage partiel – grossissement des tubercules – est toujours possible en fonction de la météo. » La qualité globale est, à ce jour, « tout à fait satisfaisante ». A suivre : les à-coups de croissance qui provoquent des tubercules difformes, crevassés. La récolte totale en pommes de terre de conservation, sauf phénomène climatique majeur dans les semaines à venir, devrait tourner entre 5,3 et 5,9 Mt. La récolte 2015 était de 5,2 Mt et la moyenne quinquennale de 5,3 Mt.

Concernant les pays du NEPG, les surfaces sont en hausse de 4,9 % (liée à la croissance des outils industriels). La pluviométrie abondante a entraîné, en Belgique et aux Pays-Bas, une perte directe de 3 % des surfaces.

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