Des prix très fermes, mais peu de transactions
La tension s’accentue en ce début d’année : la demande ne montre aucun empressement à l’achat, face à des producteurs peu enclins à concéder sur leurs tarifs. Les transactions se limitent, par conséquent, aux stricts besoins de réapprovisionnements des magasins.
Côté industriels, les besoins sont pour l’essentiel couverts par les contrats. Quelques petites ventes se font néanmoins sur le marché du frais.
Les écoulements hors Hexagone demeurent pour leur part très peu significatifs, notamment vers les pays du bassin méditerranéen, et cela en raison de la cherté du produit. En revanche, un courant régulier se maintient vers le Benelux, en qualité industrielle.
En Belgique comme aux Pays-Bas, le commerce apparaît également très tendu. L’offre y est tout aussi restreinte et la demande peu motivée. Les exportations, au départ de ces deux pays, sont largement contrariées par les niveaux de prix élevés.
Cette tendance risque de perdurer dans les prochains jours. Les opérateurs de la filière —producteurs comme acheteurs— resteront très attentifs sur le moindre signe perçu d’une évolution possible des prix du marché à court et à moyen terme.
Arrivages à Rungis (S 2) : 1894,5 t dont 15,9 t d’import Chair ferme : 818,2 t dont 11,3 t d’import Conservation : 1076,3 t dont 4,6 t d’import (Semmaris)