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Produits d'import
Des prix en hausse dans certaines gammes

Le déclin des fruits d'été et le déficit en kiwi favorisent les ventes des autres fruits. En légumes, des retards en Espagne contribuent à soutenir le prix, entre autres, des courgettes et tomates.

La fin de saison des pêches et nectarines est allégée des lots de conservation. Quelques secteurs tardifs du Piémont à l'Aragon peuvent encore expédier jusqu'en fin de mois. Les prix sont passés au-dessus de 1 € au stade de gros. En Sicile, les variétés tardives d'altitude de pêches et nectarines s'expédient sur la base de 1,50 à 1,60 €. La demande est élevée mais les paiements se font au comptant. En effet, la trésorerie de certaines entreprises est très tendue. En Espagne, la “Melocoton embolsado” est très peu demandée à l'étranger du fait de sa couleur jaune-blanche uniforme. Elle est surtout cultivée à Calanda et Teruel, mais des vergers sont implantés jusqu'à Huesca. Ce mode de conduite sous pochon est en déclin car le produit n'a jamais décollé à l'export.

La gamme des prix du raisin Italia s'est encore élargie. Dans les Pouilles, les cultures de plein champ ont été mises à mal par de récentes pluies. Elles seront destinées à l'industrie. Les lots sous abris vont prendre le relais mais la maturation est tardive. De ce fait, les acheteurs favorisent encore l'origine Sicile où l'échelle des prix est très large. Ces derniers s'échelonnent entre 0,60 et 1,20 € départ, les gammes standards étant sur une base de 0,80 €.

Retour de la châtaigne

La récolte européenne de châtaignes et marrons est assez abondante. Elle débute en France en précoce comme Bouche de Bétizac, Vans, etc. Les arbres sont bien chargés et la pluie a permis de gagner en calibre. Cette année, il y a eu moins de dégâts liés au carpocapse alors que certaines années, ils peuvent atteindre 30 à 40 %. Ceux du cynips commencent à être contrôlés par l'utilisation du parasite naturel, le Torimus, surtout en Italie où cette méthode de lutte a été mise au point. Cette année, la récolte en Italie pourrait revenir à environ 50 000 t contre seulement 25 000 t l'an passé.

En France, dans le Sud-Ouest, la variété très dominante, la Marigoule, est très sensible aux attaques de cynips mais les dégâts ne touchent encore que l'extrême Sud de la zone de production.

Les besoins des industriels sont élevés. Au Portugal, des paiements de lots achetés cher l'an passé pour l'industrie italienne ne sont pas encore soldés.

L'an passé, les importations européennes ont atteint 40 000 t, dont 13-14 % des pays de l'Est, soit le double de la Turquie. Ce sont surtout des fruits d'Albanie –  mais aussi de Slovénie et de Bosnie  – qui ont été commercialisés.

En Turquie, les pertes liées au gel du printemps dernier seraient assez élevées dans l'Ouest du pays.

Moins de courgette

En Andalousie et Murcie, les chaleurs tardives entraînent des reports dans les mises en place de certains légumes, surtout en courgette. En effet, les risques de virose sont élevés du fait des invasions d'insectes piqueurs. L'offre ne deviendra significative que fin novembre alors que l'offre de France et de Belgique décline fortement à partir de la semaine 42. Des fournisseurs espagnols se tournent vers le Maroc qui devrait débuter plus tôt. Par ailleurs, les surfaces de poivron et d'aubergine augmentent un peu au détriment de la courgette. Les cultures d'été ont d'ailleurs progressé dans les secteurs d'altitude.

En tomate, les cultures sont aussi un peu plus tardives que l'année dernière. Le boycott russe aura surtout des conséquences sur le segment des tomates allongées. La variété Caniles a d'ailleurs fait l'objet d'un gros développement des surfaces dans certaines entreprises. Cette variété de longue conservation en forme de poire a aussi pour avantage d'être résistante aux viroses. Mais elle ne peut quasiment être écoulée qu'en Russie…

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