Des prix dissuasifs, surtout pour l’export
En dépit d’un sensible ralentissement des ventes — lié d’une part à la cherté du produit, mais également aux perturbaions des envois avec le froid de la semaine 4, la tendance commerciale reste très bien orientée. Les disponibilités sont réduites, en particulier celles de Bintje et de produits fritables sur lesquelles l’industrie tente de se positionner en priorité en proposant des prix très fermes.
Cela entraîne, en conséquence, de grosses difficultés d’approvisionnements pour les opérateurs du marché du frais qui peinent à satisfaire leur clientèle.
À l’export, le ralentissement des envois est encore plus marqué. Les pays du bassin méditerranéens peuvent difficilement acheter aux prix demandés et se tournent, de ce fait, vers d’autres origines un peu moins chères.
La tendance est similaire en Belgique. Les prix élevés limitent fortement les expéditions hors des frontières de ce pays.
Côté primeur, le marché reste essentiellement approvisionné en offres marocaines (910 t en semaine 4), tandis qu’Israël n’est toujours pas présente sur le marché hexagonal, ce qui joue en faveur du produit marocain dont les cours conservent une certaine stabilité, après les baisses des semaines précédentes.
Arrivages à Rungis (S 5) : 1332,2 t dont 43,4 t d’import Chair ferme : 704,9 t dont 37,1 t d’import Conservation : 627,3 t dont 6,3 t d’import (Semmaris)