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Le cas du kiwi
Des présentations qualitatives pour des produits supérieurs

Chez Sikig, la volonté de démarquer le produit qualitatif est inscrite dans les gènes de l'entreprise.

Dès le début de son histoire, Sikig a voulu se démarquer d'une offre standard avec un contenant plus qualitatif et plus petit. Henri Pédelucq, pionnier du kiwi en France et fondateur de Sikig, avait lancé ce type de format : un conditionnement 6 kg vrac, que Sikig a conservé, notamment pour les exportations sur l'Espagne. « L'objectif reste de se différencier d'une offre italienne très standard en 10 kg, explique Pascale Bégoulle, responsable commerciale et marketing. Aujourd'hui encore, le tout-venant à destination de la distribution en général, française en particulier, est conditionné en vrac 10-12 kg, voire 15 kg. »

De nouvelles règles du jeu La grande tendance, c'est l'adaptation aux exigences des clients, qui prend une place croissante. Sikig est capable de « répondre à 100 % des demandes : couvercle, flowpack, “mûr à point”, bio, IGP, Label Rouge, étiquette environnementale, 3 kg, 5 kg, 10 kg… » Cette complexification débouche sur la mise en œuvre d'une trentaine de références d'emballage. On est loin d'un monoproduit pour tous les marchés mais bien dans « une approche de gamme avec des classes qualité présentées selon les demandes du client. Une seule classe qualité peut se retrouver dans cinq ou six emballages différents ».

Le cœur de métier de Sikig, c'est le vrac, qui se décline en 6 kg export, 10 kg pour conteneurs, 12 kg et plus pour le marché français. Depuis une dizaine d'années, il a fallu passer aux caisses plastique (Chep, Ifco, Cogip) qui sont montées en puissance en Europe. Pascale Bégoulle pointe « le développement et l'uniformisation des demandes des grands distributeurs ».

Valoriser le produit supérieur Les produits sous signe de qualité et la marque Sikig Premium sont fidèles au plateau alvéolé, pour le marché européen et même jusqu'en Asie. « Une présentation plus qualitative pour un produit supérieur, souligne Pascale Bégoulle. On veut valoriser le gros fruit, magnifié dans son alvéole. »

Les fruits moyens et gros sous Label Rouge sont présentés exclusivement en plateau ou en barquette, comme le cahier des charges l'impose. L'IGP Kiwi de l'Adour offre plus de latitude et autorise aussi le vrac. Chez Sikig, la barquette reste minoritaire, surtout destinée au haut de gamme (4 ou 6 unités, segment “mûr à point”, gros fruits, bio). A côté, la barquette 1er prix (42-46) contient 1 kg (voire moins si le client le demande) de petits fruits. Sikig, toujours en pointe pour les démarches liées au développement durable, a testé des emballages biodégradables et, en 2011, l'affichage environnemental (l'expérimentation nationale tous produits a mis en évidence qu'on ne pouvait pas le généraliser).

L'entreprise dispose de deux sites de conditionnement : le domaine de Darmandieu, le site historique, à Port-de-Lanne (Landes) et la station de Marmande (Lot-et-Garonne), rachetée plus récemment. Dans les deux cas, l'entreprise est « à la pointe de ce qui se fait en matière de traçabilité, comme l'exige la grande distribution européenne ».

Là encore, la manière de travailler a dû évoluer au rythme de commandes comprenant plusieurs références pour une même palette. Ce développement du picking, pour le marché français et européen a entraîné la création d'un poste spécifique.

Réaffirmer l'origine France Chacune des trois gammes (Asie, Europe et France) affiche un graphisme différent : Sikig Premium, IGP et Label Rouge sont destinés à l'Europe ; pour la Chine, sous la marque Domaine Darmandieu, une Tour Eiffel et un Arc de Triomphe (cette Tour Eiffel, bien voyante pour le marché chinois, se fait plus discrète sur les emballages destinés au marché français). Le stickage concerne 80 % du vrac et la totalité des produits en plateau. Pour la France, où la place de la caisse plastique est importante, Sikig est en train de créer un stick qui complétera l'existant qui affiche la mention Sikig France : il arborera le drapeau tricolore, pour s'inscrire dans la tendance du “Made in France”, une stratégie renforcée sur le marché français « pour réaffirmer notre origine, par rapport à la concurrence, italienne en particulier ».

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