Une semaine dans la filière
Des inquiétudes pour la fécule française
L’avenir du secteur “fécules” inquiète la filière française. Les producteurs français, appuyés sur ce dossier par les deux transformateurs français (Roquette et l’usine d’Haussimont), demandent toujours à Bruxelles l’encadrement de la production féculière pour éviter la déstabilisation totale du marché européen, car le secteur voit se fermer les marchés asiatiques. « Nous savons que nous devons nous adapter dans des marchés mondiaux qui évoluent. Nous faisons de gros efforts de recherche-développement pour trouver de nouveaux débouchés et propriétés. Nous voulons que Bruxelles nous préserve une période de transition de quatre ans et que l’on ne démantèle pas brutalement la filière européenne de la fécule », a prévenu Marie-Laure Empinet, responsable des relations extérieures aux Ets Roquette et présidente de la chambre syndicale de la féculerie française. « Sinon, je ne donne pas cher de nos usines, de nos emplois et de nos contrats en culture », a-t-elle mis en garde.