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Produits d'import
Des embûches rencontrées par le commerce d'importation

L'import-export est freiné par le manque de demande, les blocages douaniers en Grèce, la disparition d'opérateurs en Russie. Le Maroc cherche de nouveaux débouchés.

La consommation de marrons et de châtaignes tarde à décoller. Les prix élevés freinent les mises en place. Au départ de France, les distributeurs allemands se voient proposer les petits calibres préemballés proposés à 2,60 euros départ. La demande est attentiste dans la perspective d'une éventuelle petite baisse des prix. Ce serait d'ailleurs d'actualité au départ de Turquie. Et ce malgré un déficit de 10 000 à 15 000 t par rapport à un potentiel normal de 70 000 à 75 000 t. De plus, les grèves sporadiques des services douaniers de Grèce entraînent des blocages de camions : l'attente aux frontières atteindrait actuellement plusieurs jours. De nouveaux mots d'ordre sont déposés.

La demande en marron est plus forte pour l'industrie. Les transformateurs italiens sont particulièrement demandeurs car la matière première fait défaut. L'association des producteurs d'Italie parle au mieux d'une demi-récolte sur le plan national.

Les industriels italiens achètent d'ailleurs beaucoup en France. L'offre de marron est normale en Turquie mais ils ne pèsent qu'environ un tiers des volumes. Les prix départ Turquie sont de 3 à 3,30 euros en calibre dominant, le 75/85, en marron ou en châtaigne.

Le recours Russie

Au départ de Turquie, les problèmes logistiques incitent les exportateurs à vendre plus vers la Russie, dont ils sont déjà les premiers fournisseurs de légumes et d'agrumes. Ces derniers et la tomate, qui constituent une bonne base logistique, ne sont pas encore en pleine saison. Le Maroc joue sa carte de la précocité avec une progression des chargements sur Saint-Pétersbourg. Les enseignes de la grande distribution achètent de plus en plus par elles-mêmes.

Au cours du premier semestre 2013, les importations totales de la Russie ont fait un nouveau bond de 8 % en fruits à 3,2 millions de tonnes, et de 12 % en légumes à 1,5 million de tonnes. La fermeture du plus gros marché de gros de Moscou devrait freiner cette progression de l'activité d'importation sur le dernier trimestre. L'an passé, la valeur totale des importations de fruits et légumes est estimée à 6  milliards d'euros. Le gouvernement avait pourtant pour projet de faire reculer ce chiffre...

Blocages au Maroc

Sur le marché des légumes, les prix bas incitent les exportateurs marocains à trouver de nouveaux débouchés. Au départ du Souss, les envois par camions progressent fortement vers la Mauritanie et le Sénégal. Toutefois, les transactions sont compliquées par les attentes aux frontières, les changes informels. Les pays du Moyen-Orient sont prospectés sans grand succès. Lors de la dernière campagne, le volume des exportations de tomate est resté stable à 420 300 tonnes. Mais elles auraient baissé de 20 à 30 % en valeur. Des stations du Souss sont d'ailleurs en vente mais les transactions sont quasiment inexistantes. Actuellement, seule la courgette est très demandée. Mais les tonnages importés à Saint-Charles sont deux fois moins élevés que l'an passé. n

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