Délices d'Avenir et Prestifruit vont fusionner
L'OP commerciale Délices d'Avenir, créée en 2001 à Montauban, et la Sarl Prestifruit, qui développait, depuis 1995, une activité de station fruitière et de courtage, ont mis en place un projet de fusion, qui n'attend plus que son officialisation par une parution au Journal Officiel. “Délices d'Avenir devait construire une station fruitière pour se mettre aux normes et cherchait à s'installer sur Moissac, pour se rapprocher des producteurs de la région et bénéficier de l'image de cette “capitale” des fruits et légumes, confie Françoise Brovia, directrice générale de l'OP. De son côté, Prestifruit, qui y avait bâti une station neuve en 2004, était en quête de tonnages supplémentaires. Après en avoir discuté pendant quelques mois, nous avons décidé de fusionner, Délices d'Avenir absorbant Prestifruit. Un commissaire à la fusion a été nommé, mais la décision n'est pas encore parue au J.O.”
Délices d'Avenir a emménagé dans les locaux moissagais de Prestifruit le 1er avril dernier et a repris l'ensemble du personnel (l'effectif est de neuf personnes au total). Trois commerciaux, respectivement responsables des marchés GMS, export et grossistes, travaillent désormais dans l'entreprise. La station commercialise aussi bien les fruits d'été (cerise, pêche, prune, raisin) que ceux d'hiver (pomme, poire, kiwi) et devrait traiter 7 000 tonnes cette année. “Nous démarrons également la fraise et l'artichaut, et nous nous lançons dans le courtage de produits comme le melon du Maroc, poursuit Françoise Brovia. Notre objectif est de défendre la pérennité de Délices d'Avenir et d'assurer un revenu aux producteurs de l'OP.”
Les marques des deux entités seront conservées
Pour garder sa souplesse et sa réactivité, l'entreprise a annoncé qu’elle conservait toutes les marques des deux structures (Perdigal et Elidor, marques haut de gamme, New Quercy, Evafruit, La vie en fruit et Délices d'Avenir). Elle possède une barquetteuse et renouvellera ses packagings d'ici début 2007. “Nous sommes unis et très motivés, si bien que nos premiers résultats sont supérieurs à ce que nous avions prévu, conclut Françoise Brovia. En 2008, nous espérons atteindre 8 000 tonnes de f&l.”