Début de la saison des primeurs françaises
Le beau temps, en semaine 13, a largement contribué au maintien du grand calme sur le marché. Les producteurs, occupés aux divers travaux saisonniers, ont réduit leurs mises en marché. Quant à la demande, elle n’a pas progressé. Elle est toujours très réservée dans ses achats et regardante sur les prix.
Hors Hexagone, une petite activité régulière se maintient vers l’Espagne et l’Allemagne. Le négoce reste en revanche très limité avec l’Italie qui ne s’approvisionne qu’en fonction du niveau de ses importations de primeurs méditerranéennes. Le Portugal est également très timide dans ses commandes.
En Belgique, l’offre demeure largement suffisante comparé aux faibles besoins actuels de la filière. L’industrie est peu présente sur le marché du frais. Tout cela engendre quelques petits fléchissements des prix.
Côté primeur, le contexte reste laborieux pour les deux principales origines actuellement sur le marché (le Maroc et Israël). À noter quelques lots en provenance de Tunisie. La demande encore essentiellement positionnée sur la conservation, pour des questions de prix, n’est pas encore intéressée par la primeur. L’offre nationale commence à progresser, notamment celle de Noirmoutier (autour de 10 t/j de Sirtema). Les autres productions (Val de Loire, Bretagne) sont encore marginales.
Arrivages à Rungis (S 13) : 1373,8 t dont 66,4 t d’import Chair ferme : 585,1 t dont 54,1 t d’import Conservation : 788,7 t dont 12,3 t d’import (Semmaris)