Début de campagne pour la Fraise de Nîmes
La fraise de Nîmes entre en campagne cette semaine. “La Gariguette est très bonne malgré le froid”, précise Vanessa Molena, animatrice de l’association des producteurs de Fraises de Nîmes. L’association disposera cette année d’un potentiel de 100 t produites par onze fraisiculteurs et commercialisées par cinq metteurs en marché : Fraiseraie de Candillac, PAS, Nectapêche, Château de Nages et Edenys.
La Fraise de Nîmes – Gariguette et Ciflorette – est proposée en plateau 60 x 40 pour la vente en vrac, en plateau 40 x 30 litée et protégée par un film pour la vente à l’unité et en barquette 250 g. Depuis deux ans, les ventes connaissent un nouveau développement avec l’approvisionnement direct à la distribution locale. Elle est aussi vendue dans les réseaux grossistes des régions lyonnaises et parisiennes entre fin mars et le 10 mai.
Plusieurs actions de promotion sont prévues
Par ailleurs, le dossier de demande d’IGP/CCP suit son cours. Il a été déposé fin 2005 et aucune remarque n’a été émise lors de la consultation publique. Au niveau de la promotion, des actions sont prévues lors du lancement de campagne. En interne, les professionnels, du producteur au chef de rayon et au détaillant, seront conviés à un déjeuner explications/ dégustation le 28 mars. A l’attention du grand public, l’association participera à “Garrigues en Fêtes” lors du week-end de Pâques au Pont du Gard.
Enfin, la Fraise de Nîmes sera étroitement associée à l’opération “Au nom de la fraise”. Cette manifestation (du 16 mars au 7 mai) est organisée par l’Agropolis Museum (le musée des nourritures et des agricultures du monde à Montpellier) en partenariat avec la Maison de la Fraise et du patrimoine de Plougastel. Il s’agit d’une exposition itinérante qui sera enrichie d’ateliers de dégustation (grand public), de journées à l’attention de scolaires et de conférences. On pourra y entendre Georgette Rissier, directeur honoraire de l’Inra, sur le thème “Histoire de la fraise : l’exemple de la Gariguette” ; Philippe Roudeillac (Ciref) pour “La fraise dans la mondialisation” ; J.-C. Navatel, ancien du CTIFL, pour “Fraises de qualité : réalités ou utopies” ; Michel Chauvet (ethnobotaniste) pour “Les fraisiers ont-ils un sexe ?”