Ille-et-Vilaine
De nouveaux contrats commerciaux grâce à l'origine France pour Légulice
Les champignons à marque Lou de la société rennaise estampillés “Cultivés en France” ont permis à Légulice de décrocher de nouveaux clients tels que Système U.
Démarrée en juin, la production de l'unité de champignons de Légulice à Poilley, en Ille-et-Vilaine (cf. fld hebdo du 27 mai 2015) a atteint sa pleine capacité fin 2015. Désormais, 4 500 tonnes par an de champignons sortiront de ce site.
Ces volumes, qui s'ajoutent à ceux commercialisés à partir de l'import, permettront à Légulice de proposer 7 500 t de champignons en 2016. Les champignons sont vendus pour l'essentiel en barquette bois, sous la marque Lou, avec la mention “cultivés en France”. Une partie est produite en bio.
L'origine France, une attente des consommateurs
« L'origine France était une attente des consommateurs, souligne Emmanuelle Roze, une des trois associés de Légulice. Nous savions que c'était une clé pour vendre plus et nous le constatons aujourd'hui. Cela nous a permis d'établir des contrats avec de nouveaux clients comme Système U. Nous recevons aussi de nombreux mails de consommateurs qui apprécient la qualité de nos produits. Le fait de produire en France permet de raccourcir les délais et de gagner en fraîcheur et qualité. » Fin 2015, Légulice a ouvert à titre d'essai un magasin d'usine qui rencontre un grand succès.
Une deuxième unité de production devrait voir le jour pour répondre à la demande de plus en plus importante.
Une deuxième unité de production de même capa-cité que Poilley va aussi voir le jour à Chaspuzac, en Haute-Loire. Les travaux devraient commencer début 2016, pour une entrée en fonctionnement fin 2016. « La production de Poilley n'est pas suffisante face aux besoins, indique Emmanuelle Roze. De plus, la logistique est essentielle pour le champignon frais. Cette nouvelle unité permettra de livrer plus rapidement la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, le Centre et le Sud-Ouest, Poilley approvisionnant l'Ouest, le Nord et la région parisienne. »
L'augmentation des volumes pourrait aussi permettre d'envisager la création en France d'une unité de production de compost, celui-ci étant actuellement acheté en Belgique.