Distribution
d’aucy s’attaque aux poêlées
Le n° 1 du légume appertisé en volumes s’attaque à un succès du rayon surgelé en espérant renouveler l’exploit. Les poêlées d’aucy, gourmandes et pratiques, arrivent dans les magasins.
La marque d’aucy – qui appartient à la coopérative bretonne Cecab – se place en pole position des ventes en volumes en CAM avec 9,6 % de part de marché, devant Bonduelle (8,7 %) et Cassegrain (4,8 %). Son dynamisme en fait le principal contributeur à la croissance du rayon avec des performances qui s’élèvent à + 6,2 % en volumes et + 8,7 % en valeur, bien supérieures à celles du marché respectivement à + 0,1 % et + 2,6 %. Forte de cette position de locomotive, d’aucy continue d’innover et inaugure dès ce mois d’avril un nouveau segment au sein des légumes cuisinés : les poêlées. Ce succès du rayon surgelé arrive donc dans l’appertisé avec, pour le moment, deux références : Poêlée parisienne à la graisse de canard et Poêlée jardinière au jus de carotte. « Nous avons misé sur le plaisir pour ces deux recettes, explique Armelle Guizot, du service marketing. Il nous a fallu plus de deux ans pour les mettre au point. » En effet, ces nouvelles poêlées sont mises en boîte grâce à la technologie du sous-vide, qui permet un réchauffage à la poêle sans égouttage préalable et conserve une texture ferme aux légumes. Autre axe de développement, le pôle “froid”, c’est-à-dire les références qui se consomment directement sorties de la boîte, sans réchauffage. Après l’arrêt du maïs en doypack l’année dernière, « parce que les consommateurs ne voyaient pas le produit, et privilégient toujours les boîtes », d’aucy a relancé en 2012 avec succès le même produit en boîte, assorti d’une origine 100 % France et ultra-croquant. En 2013, la marque propose une macédoine, toujours sous-vide, avec des pommes de terre à la place des navets, utilisés traditionnellement pour cette recette. « C’est une référence à succès, explique Armelle Guizot, un basique qui fait 30 000 t par an. » Enfin, d’aucy continue de soutenir sa gamme bio, lancée en fin d’année dernière avec une campagne de publicité magazine prévue en septembre et le lancement d’un livret de recettes. « Nous n’opposons pas le bio au conventionnel, conclut Armelle Guizot, nous donnons juste le maximum de choix à nos consommateurs. »