Epicerie solidaire
Dans “Solid’Arles”, il y a d’abord le mot solidarité
Un point de vente coopératif et solidaire, où chacun paye selon ses moyens, où l’agriculteur s’assure un revenu, c’est le principe de ”Solid’Arles-De la terre à l’assiette”.







« La réflexion a été mûrie pendant deux ans, explique Henri Tisseyre, président de l’Association Solid’Arles. Nous sommes partis d’un double constat. D’une part, les gens consomment de moins en moins de fruits et légumes, soit par manque de moyens, soit par perte d’habitude alimentaire. D’autre part, certains agriculteurs n’arrivent plus à vivre de leur travail, ont des difficultés à s’insérer dans les circuits de distribution traditionnels et cherchent donc de nouveaux débouchés. Un débat s’est instauré avec nos différents partenaires, Confédération paysanne, Solidarité Provence Paysanne, l’Adear (Association de développement de l’emploi agricole et rural), la Croix Rouge, le Secours Catholique, le Secours Populaire, les collectivités locales et territoriales. Nous ne voulions pas d’une épicerie sociale traditionnelle, mais d’un point de vente ouvert à tout le monde.