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Produits d’import
Dans le creux de la vague

Le début du mois de juillet s’annonce chargé en fruits d’été. Précocité et déficit devraient ensuite accentuer l’effet de manque.

Le marché des fruits d’été traverse une période difficile qui pourrait encore durer deux semaines. En effet, les calendriers de récolte sont déphasés. Ainsi, la nectarine Big Top sert d’indicateur dans la campagne car elle a été plantée partout en Europe. Sa récolte débute dans l’Estrémadure avec huit jours de retard. Elle arrive aussi à maturité à Lérida et de Valence à Nîmes avec dix jours d’avance ! En Italie, l’avance de la saison atteint également dix jours dans le Basilicale, en Vénétie et en Emilie Romagne, voire plus dans le Piémont.

Dans ce contexte, malgré les 20 à 40 % d’écarts de triage, la pression sur les prix est importante. Elle s’exerce surtout sur le moyen de gamme vendu au stade de gros ou chez les distributeurs qui jouent la carte du prix. En France, seules quatre enseignes jouent la carte du 100 % France, avec parfois un prix d’appel en fruits d’import. Les autres offrent un mix produit import-local en favorisant ce dernier dans le Sud du pays.

Le prix d’achat du calibre A s’échelonne entre 0,8 et jusqu’à 1,70 E pour les marques. A l’export, le produit français occupe bien le segment du haut de gamme chez les enseignes anglaises ainsi qu’en Belgique et en Suisse. Quelques grandes marques d’Espagne sont encore présentes au départ de Séville, mais avec un suivi plus délicat sur l’Estrémadure.

Quetsches précoces

Les ventes de prunes décollent avec le début de l’Estrémadure en Black Amber, Saphir, Souvenir, premières Black Diamond, et Obilnaya en Emilie Romagne. La prévision de récolte de l’Estrémadure a été revue à la baisse à 60 000 t contre 100 000 t prévues sur 6 000 ha. Pendant tout le mois de juillet, la campagne de promotion sur le marché anglais – qui pèse un tiers des ventes – est gérée par l’Afruex et l’Icex. Son budget est de 100 000 E sur deux enseignes (PLV en rayon et sur les chariots).

En Allemagne, la prévision de récolte des quetsches est abondante, surtout en variétés demi-précoces. Selon ZMP, elle atteindrait le niveau record de 2004, soit 77 000 t (60 % en OP). La récolte débute avec deux semaines d’avance. Les variétés tardives ont autant d’avance ce qui devrait accentuer le manque en septembre-octobre. De bons prix sont alors attendus car l’offre sera très faible en Hongrie et en Pologne où on prévoit une récolte amputée des deux tiers, soit 30 à 40 000 t. En revanche, la récolte est bonne en Ukraine (+ 20 % à 155 000 t).

Le marché du Bigarreau est sous-approvisionné. Les lots d’importation se valorisent déjà bien (3,5 à 4 en 24-26-28). Mais la pluie a touché la Grèce et la Turquie sur des fruits fragilisés par la canicule. Des camions complets sont donc bradés à moins de 1 E.

Le marché du kiwi subit un net ralentissement. Les prix se sont nettement dégradés pour le Chili. Ceux qui n’ont pas de bonnes conditions de stockage bradent jusqu’à 8,5 à 9 E le colis de 10 kg. La grille est stable pour la Nouvelle-Zélande.

En Nouvelle-Zélande, les prévisions d’exportation de pommes ont été revues à la baisse : - 10 % en Braeburn à 107 000 t et - 5 % en Gala.

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