Fruits secs
Daco Bello capitalise sur le succès des segments grignotage et aides culinaires
Sur un marché national dynamique en valeur à 388 millions d'euros, la marque de fruits secs Daco Bello continue d'innover pour se démarquer en grande distribution.
Nous observons une tendance extraordinaire, et j'espère durable, sur le marché des fruits secs », se réjouit Michel Abitbol, président de Daco Bello. L'entreprise, importateur et conditionneur de fruits secs depuis quarante ans, a commercialisé 9 000 t et totalisé 60 M€ de chiffre d'affaires sur son exercice 2013-2014 (+ 12 %). Si le marché français des fruits secs se montre stable en volume, environ 46 000 t, il est en revanche très dynamique en valeur (+ 7,6 % à 388 M€), selon des données IRI (juin 2014). Le linéaire des supers et hypers continue de s'étendre et le nombre de références augmente. Le segment des aides culinaires est le plus créateur de valeur (94 € par mètre linéaire) et le grignotage le plus dynamique (+ 16,5 % en valeur). En revanche, pour la première année, la MDD connaît un recul de ses parts de marché (40 % en volume, 34 % en valeur) et perd 8 % de ses ventes volumes. Un tiers du chiffre d'affaires de Daco Bello se fait sous MDD, le reste en marque propre. « Nous voulons garder cette proportion et nous nous positionnons sur une politique de marque, dynamique et innovante. » Daco Bello, qui se positionne en leader sur les aides culinaires et le grignotage non salé, va sortir ses innovations 2015 sur ces segments : graines de courges et de chia pour surfer sur le succès international de ces produits “bien-être”, ainsi qu'une gamme complète de graines grillées non salées. Daco Bello va aussi jouer sur le concept de saisonnalité, « comme sur le rayon f&l », avec deux mélanges pour salade, l'Estivale et l'Hivernale. Deux innovations packaging, brevetées, sont attendues pour le début de l'année : le sachet Easy Grip et la barquette thermoformée, refermables. La marque Daco Bello est présente sur l'ensemble des enseignes (hyper, super, proximité, cash & carry), « au total 4 500 points de vente ». Michel Abitbol souligne : « Les fruits secs ne servent pas dans la guerre des prix entre les enseignes de la grande distribution. Le prix est toujours tiré vers le haut. En contrepartie, la GMS réalise une marge énorme sur ce rayon (comme celui de la IVe gamme ou des olives). »