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Proximité
Cultiver son potager est bien plus qu’un effet de mode

Les jardins familiaux sont une tradition plus que centenaire. Une récente étude a évalué la production de ceux-ci ainsi que leur impact social et économique.

La Fédération nationale des jardins familiaux et collectifs (FNJFC), qui regroupe 23 000 jardiniers, et FranceAgriMer ont mené l’enquête pour connaître l’importance de ces jardins, en termes économiques, sociaux et aussi gustatifs. En premier lieu, le jardinier type est un urbain (à plus de 50 % en centre-ville, 39 % en périphérie) et essentiellement vivant dans un habitat collectif (69 %). Majoritairement retraités (54 % ont plus de 60 ans), ces jardiniers entretiennent leur parcelle depuis plus de six ans (52 %) et l’investissement temps est important : 45 % d’entre eux pratiquent le jardinage entre sept et neuf mois par an. La surface moyenne d’une parcelle est de 172 m2, plus de la moitié se situant entre 100 et 200 m2. Quelles cultures prennent place dans ces jardins ? Sur une parcelle moyenne, c’est l’espace potager qui est prépondérant (81 %), précise l’étude. Si plus de 50 légumes différents sont cultivés, tomates, salades, courgettes, haricots verts, pommes de terre et poireaux sont les plus représentés. Et les plus productifs : moyenne de 100 kg pour les pommes de terre, 53 kg pour les tomates, 30 kg pour les poireaux. Les jardiniers ont parfois des surplus, essentiellement distribués à leur entourage, congelés ou stérilisés. Côté fruits, la préférence va aux fraises (32 %), framboises (30 %) mûres (14 %) et groseilles (13 %). Les associations de jardins réglementent, voire interdisent, la plantation d’arbres fruitiers, ce qui limite la culture : on trouve néanmoins des pêches, des cerises et des figues. Enfin, les jardins familiaux sont de vraies sources d’aromates : 72 % des jardiniers cultivent thym, ciboulette, basilic… L’étude souligne que le plaisir de jardiner et de consommer ses propres produits est la principale motivation, les raisons économiques viennent bien après. Cela impacte sur les habitudes d’achats. En hiver, 57 % des jardiniers achètent entre 60 et 100 % de leurs légumes dans le commerce mais seulement 8 % en été (42 % n’en achète aucun). Ils ne sont que 48 % à acheter des fruits en été (80 % en hiver).

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