Qualité
CSIF Partenariat séduit au-delà de son périmètre d’origine
La démarche initiée par les importateurs de fruits français avec la DGCCRF vient d’être renouvelée pour la troisième fois. Elle intéresse aussi fortement d’autres familles de la filière.
La première convention de partenariat entre les importateurs de fruits et la DCGGRF sur la reconnaissance des procédures d’agréage dans le secteur des f&l a été signée en 2000. Depuis, la réglementation a évolué : le texte a été “lifté” et il a paru nécessaire de renouveler la convention, ce qui a été fait la semaine dernière.
Le président de la CSIF, Philippe Pons, ne pouvait que se féliciter des avancées accomplies depuis 2000 et de l’accent qui devait être affirmé cette année sur le développement de l’autocontrôle. Même si son lancement, en 2000, avait pu paraître un peu tardif à certains, CSIF Partenariat s’est trouvé en phase avec les demandes de la GMS qui avait développé et imposé ses référentiels. Il a demandé à ce qu’il y ait plus d’interactivité entre les membres, une quasi-obligation dans un contexte réglementaire complexe.
Au moment de la signature du renouvellement de la convention, Marie-Christine Buche, directrice adjointe de la DGCCRF, a voulu mettre l’accent sur l’évolution européenne, rappelant que le problème actuel de l’harmonisation des LMR créait une « situation explosive pour la production française ». Le projet européen, porté par l’Allemagne, semble plaider vers une augmentation des autocontrôles, et cela d’autant plus qu’au niveau national ces derniers sont politiquement corrects dans un contexte de vigilance budgétaire des administrations. Elle a plaidé pour que cette convention soit “monnayable” auprès de la GMS, avec une mise en avant des f&l dans les linéaires.
Lors de la dernière AG de l’Aneefel, (cf. fld hebdo du 4 mars), les expéditeurs avaient annoncé leur volonté d’adopter le système. Cette décision de travail en commun devrait se traduire début avril par la signature d’une convention. Par la suite un groupe de travail se mettra en place pour valider et adapter les outils. Une base de données serait créée. Un contact avec la Chambre syndicale des grossistes de Rungis (CSCGFL) a été pris : il s’agit ici plutôt de travail sur le “local”, ne touchant pas les métiers. Des formations communes pourraient être envisagées pour créer des synergies.