Commerce de gros
Creno Impex soutient son activité dans le Sud-Ouest
Le Tribunal de commerce de Bordeaux a désigné Creno Impex comme repreneur des activités de Solédor, Cocagne Fraîcheur et Midi Fraîcheur.
C’est une première pour le groupement de distributeurs indépendants Creno, qui s’est porté candidat à la reprise des activités de l’un de ses adhérents en difficulté. « Notre objectif était de continuer à bien couvrir la région Sud-Ouest et cette opération s’est faite avec l’accord unanime du conseil d’administration, témoigne Philippe Henri, président de Creno Impex, structure opérationnelle centrale du groupe. Nous avons repris une partie du fonds de commerce des sociétés Solédor, Cocagne Fraîcheur et Midi Fraîcheur, appartenant à Francis Goujon, toutes trois mises en redressement judiciaire fin 2008. Nous avons aussi racheté Latxague Frais, filiale de Solédor, située à Bayonne qui, elle, n’était pas en redressement. »
Creno Impex a repris les activités “Grande distribution” et “Restauration hors domicile” du groupe, la partie “Hard discount” ayant, pour sa part, été rachetée par la société bordelaise Robledo. Cette activité représente 12 à 15 M€ de chiffre d’affaires, mais s’organise autour d’une gestion logistique par transporteurs, ce qui ne correspond pas au fonctionnement de Creno.
Solédor, Cocagne Fraîcheur et Midi Fraîcheur seront réunies au sein d’Impexor, filiale à 100 % de Creno Impex, (qui devient adhérente du groupe Creno) et ne constitueront ainsi qu’une seule société. De son côté, Latxague Frais devient également creniste et filiale d’Impexor. A noter qu’Impexor sera rebaptisé d’ici quelques jours.
« En ce qui concerne les sites d’expédition, nous allons garder ceux de Sarlat, Toulouse et Bayonne, qui sont bien positionnés,poursuit Philippe Henri. En revanche, celui de Marmande sera transféré à Bordeaux, où nous n’avons pour l’instant qu’un bureau de vente. Nous recherchons un local de 1 500 m 2 pour nous y installer. »
La première mission de Creno sera de restaurer la confiance au sein de ses équipes (une centaine d’emplois est sauvegardée), mais aussi auprès de ses clients et de ses fournisseurs. Certains producteurs n’ayant pas été payés ont, en effet, cessé les livraisons. « Le chiffre d’affaires des trois entreprises s’est beaucoup effrité ces derniers mois,conclut Philippe Henri. Nous espérons réaliser 30 M€ en 2010. Nous comptons sur les équipes en place dans le Sud-Ouest, qui bénéficieront pleinement de l’expertise du groupe, pour développer l’activité. »