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Vaucluse
Création d’un magasin de producteurs sur le Min de Cavaillon

Dès le début de campagne, en mars, le Min de Cavaillon sera doté d’un nouveau concept de commercialisation : un magasin de producteurs.

« C’est un magasin de gros à destination des professionnels de la filière,explique René Molle, directeur du Min de Cavaillon. On peut le voir également comme une évolution du carreau, devenue inéluctable. L’idée est d’élargir la commercialisation de l’offre locale des fruits et légumes, au-delà des horaires habituels du marché. Car les besoins sont nombreux pour notre cœur de cible, c’est-à-dire les détaillants, sédentaires ou non, les supérettes ou petits supermarchés qui ont besoin d’un approvisionnement direct en produits locaux. Les uns veulent travailler tôt le matin, les autres dans la matinée ou encore dans l’après-midi. A cela, il faut ajouter le fait que les jeunes producteurs sont de moins en moins enclins à fréquenter le carreau ou que des adhérents plus éloignés rechignent à y venir tous les jours. Nous devions donc trouver une solution pour répondre à ces différents besoins. »

En pratique, le nouveau magasin de gros sera installé dans un bâtiment de 6 000 m 2 découpé en 130 modules de 1,5 m 2 minimum (identifiés au nom du producteur ou de l’entreprise) et organisés autour d’allées marchandes. Deux personnes seront déléguées au fonctionnement du marché. « La vocation première du Min est celui d’un service public facilitant la relation commerciale. Ce service doit rester performant et, pour cela, nous investissons dans la prestation de services, la logistique et le magasinage. Mais nous n’assumerons pas l’acte de vente. » En cas d’absence du producteur, les deux employés seront chargés de délivrer les bons de livraisons, de gérer les échantillons ou les stocks tampons, d’assurer le réassort en prévenant le producteur qui assurera la facturation. « Nous ne sommes pas une coopérative,souligne René Molle. Il n’y aura pas de délégation de commercialisation. L’idée est simplement de donner la possibilité aux producteurs d’écouler leur marchandise même en leur absence. »

Quant aux acheteurs, l’entrée du magasin sera quasiment illimitée grâce à un accès sécurisé et un système de vidéosurveillance pour éviter les malversations. « Notre objectif est de travailler avec un maximum de producteurs afin d’offrir une gamme la plus large possible aux acheteurs. Nous commençons avec un noyau de quarante à cinquante producteurs, mais nous espérons rapidement faire de nouveaux émules », conclut-il.

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