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Cerise d’industrie
Copebi se positionne en acteur majeur en saumure de cerise

Les nouvelles orientations prises par la coopérative sont destinées à peser plus fortement sur le marché international tout en assurant son activité entre août et mai.

La récolte de cerises d’industrie s’annonçait prometteuse. Puis il y a eu le vent, les pluies et les compteurs sont retombés autour de 7 000 tonnes au niveau national. La récolte sera donc déficitaire pour nourrir les besoins des industriels. « Nous avons longtemps joué le jeu de la filière française, explique Jean-Pierre Cuxac, président de Copebi. Nous servirons nos clients traditionnels en répartissant les pertes, mais nous ne reviendrons pas sur notre décision de développer notre propre activité de saumurier. » Pour expliquer cette décision, il faut revenir en arrière. Depuis longtemps, le syndicat des producteurs de bigarreaux avait pour principale mission de regrouper l’offre et de diriger les flux vers les industriels. Un nouveau pas avait été franchi avec la construction de l’usine de Copebi dans les années 93/94 pour ouvrir des marchés à l’export avec de la cerise en saumure. A ce stade, la cerise est triée, calibrée, équeutée, dénoyautée et mise en saumure pour être vendue aux confiseurs, qui n’ont plus qu’à la reprendre pour la confir. Copebi avait pris son essor avant que des années de turpitudes incitent les producteurs à se retourner vers la filière française pour la conforter en volumes et Copebi avait cessé son activité à l’export. Elle a repris en 2008 avec un potentiel de 1 000 tonnes commercialisées sur les marchés mondiaux. A ce stade, la cerise en saumure est un produit stratégique pour tous les confiseurs qui n’ont ni les équipements ni le savoir faire pour ce mode de conservation, voire les pays où il n’y a pas d’activité de saumurage comme l’Afrique du Sud où l’Australie. « Nous prenons de nouvelles orientations pour augmenter la valeur ajoutée de la cerise d’industrie à ce stade intermédiaire car le marché du produit fini ne faiblit pas, souligne Jean-Pierre Cuxac. Par ailleurs, c’est un moyen d’annualiser l’activité de la coopérative entre août et mai. A deux ou trois ans, nous visons un potentiel de 2 500 à 3 000 t pour lesquelles nous avons déjà les marchés. Ce ne sera pas le cas cette  année. Le potentiel de cerises en saumure devait être égal à celui de l’an dernier, soit environ 1 000 t (« nous n’en lâcherons pas une seule »). » Néanmoins, Copebi s’y prépare. La coopérative agrandit progressivement ses capacités de stockage et est en passe d’acquérir une plate forme de collecte pour le Sud Luberon. « Nous prenons notre destin en main, conclut Jean-Pierre Cuxac. Nous changeons de métier et entendons bien peser sur la filière internationale. »

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