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Sud-Est
Coopfruit Luberon met en place une politique incitative de plantation de cerises d'industrie

Coopfruit Luberon travaille sur des accords interprofessionnels portant sur des volumes et des prix et lance un fonds spécifique destiné à la relance de la plantation.

Notre jeune coopérative a pour ambition de fédérer les producteurs de fruits du Luberon. Après un an d'exercice plein, il apparaît que cet objectif est en bonne voie de réalisation », a indiqué Jean-Pierre Cuxac, président de la structure, à l'occasion de son Assemblée générale. Coopfruit Luberon, créé en 2013, se positionne sur le marché du frais et sur la transformation. Le groupe spécialisé fruits frais, qui regroupe 60 producteurs pour 150 ha de vergers, a fourni l'année dernière 54 t de cerises de bouche, 25 t d'abricots, 113 t de poires, 26 t de prunes et 923 t de raisins de table pour un chiffre d'affaires global de 1,1 M€. Mais le fer de lance de la coopérative reste la cerise d'industrie, dont elle est leader en France. En 2014, 7 397 t ont été produites, soit + 33 % par rapport à l'exercice antérieur (5 943 t). Mécaniquement, le chiffre d'affaires s'en est trouvé conforté à 5,3 M€ contre 4 M€ en 2013. L'OP (la reconnaissance date de début 2014), qui ne veut plus être tributaire de ses clients “captifs”, a diversifié ses débouchés commerciaux. Les ventes de cerises en saumure à l'export ont représenté 535 000 €. Deuxième axe de développement, la diversification. Un contrat ferme a été conclu avec Andros pour la plantation de 80 ha de vergers. La relance des plantations est une ligne forte de la stratégie de la coopérative. Un fonds spécifique de 350 000 € va être mis en place, avec pour objectif la plantation d'une première tranche de 150 ha d'ici à cinq ans. Il sera financé aux deux tiers par les industriels proches de la coopérative (Aptunion, Maliargues, Andros et Coopfruit) et à un tiers par la production. « Ce fonds sera utilisé pour alléger, sous forme d'une dotation de 500 €/ha/an, les charges que supportent les exploitations pendant les cinq années de non-production qui suivent la plantation », a précisé Jean-Pierre Cuxac. Sur un autre plan, Coopfruit Luberon, sous l'égide de l'Anibi (Association nationale interprofessionnelle du bigarreau d'industrie), négocie des accords quinquennaux avec les industriels portant sur des engagements en volumes et prix « destinés à donner de la visibilité aux producteurs sur le moyen long terme. »

Rédaction Réussir

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