Coopeyrieux absorbe Fruitcoop
En décembre, les coopératives Coopeyrieux et Fruitcoop se sont réunies. Cette fusion doit permettre de faire baisser les charges, les coûts de production et permettre une plus grande puissance commerciale.
La fusion/absorption a été validée par les coopérateurs au cours des AGE de décembre. Désormais les coopératives Coopeyrieux (07 Beauchastel) et Fruitcoop (07 St Péray) ne font plus qu’une. Toute l’activité de Fruitcoop sera transférée à Beauchastel, et les bâtiments mis en vente ultérieurement.
“Nous n’avons plus la même activité qu’il y a quinze ans. Depuis quelques années, les deux structures accusaient des pertes de tonnages, explique Christian Morin, directeur de Coopeyrieux. La succession de mauvaises campagnes, en particulier celle de 2005, les problèmes de Sharka nous ont amenés à reconsidérer nos modes de fonctionnement. Cette fusion doit nous permettre de baisser nos charges, nos coûts de production en nous donnant une plus grande puissance commerciale grâce à notre potentiel de 15 000 t de fruits.”
Un potentiel de 15 000 t
Pour les espèces dominantes, Coopeyreux annonce 5 000 t de pêches/nectarines, 3 200 t d’abricots (1 600 t de précoces et 1 600 t de Bergeron), 5 à 600 t de cerises, 1 000 t de châtaignes ainsi que des kiwis et des petits fruits rouges. Selon Christian Morin, “Coopeyrieux a été conçu pour traiter un potentiel de 15 000 t. Sur le plan des équipements, nous n’aurons donc pas de problèmes pour travailler les volumes induits par la fusion, si ce n’est de repenser notre organisation.”
Pour l’heure Coopeyrieux commercialisera sous l’ensemble des marques des deux entreprises : Saint Péray, Vergers de Saint Joseph, Vergers de Crussol, Primeur Saveur, Coopeyrieux et Valleyrieux. “Ces marques ont toutes atteint un certain niveau de notoriété, ajoute Christian Morin. Nous allons essayer de les exploiter en fonction de leurs possibilités respectives.” Pour la prochaine campagne, Coopeyrieux se donne pour objectif “d’aborder de nouveaux clients grâce à notre potentiel qui peut les intéresser, car auparavant nous n’avions pas les volumes suffisants. La grande distribution est une cible mais aucun circuit ne sera négligé.” Enfin, Coopeyrieux, qui est déjà sous HACCP, veut “se pencher sur d’autres démarches, IFS ou autre.”