Coopération
Coop de France présente les premiers chantiers de travail avec InVivo
Alors que 2012 sera l’Année des Coopératives en Europe, Coop de France se prépare à son congrès qui va officialiser son rapprochement avec InVivo.
Coop de France a fait, la semaine dernière, le point sur la situation économique des coopératives agricoles françaises en cette fin d’année 2011. Et en a profité aussi pour annoncer les grandes lignes de son congrès qui se tiendra les 28 et 29 novembre prochains à Paris. Côté résultats, Philippe Mangin, président de Coop de France, se félicite d’une année 2011 qui a confirmé la consolidation de la filière avec 78 rapprochements entre coop et alliances avec des structures non coopératives. Le chiffre d’affaires du secteur atteint 82,8 Md€. Trois raisons à la situation : « un renforcement en Europe et à l’international, où nous prenions du retard, la recherche d’une taille critique pour faire face à la volatilité des prix des matières premières et la volonté d’être plus présents dans l’agroalimentaire », analyse Philippe Mangin. Le Congrès du 28 et 29 novembre verra le lancement de la nouvelle structure commune entre Coop de France et le groupe coopératif InVivo, évolution initiée en juin dernier. A cette occasion, le nouveau nom de la structure sera dévoilé. Philippe Mangin a indiqué que quatre chantiers seront mis en œuvre : celui de la formation avec la création d’un Institut ouvert aux membres des coopératives, des salariés..., le lobbying au niveau européen et international avec une présence plus forte à Bruxelles et à Strasbourg, la communication qui fera l’objet d’un plan pluriannuel pour améliorer l’image du métier et l’économie avec un accent mis sur l’exportation des vins. La fiscalité des coopératives est aussi inscrite à l’agenda. Cette présentation a aussi été l’occasion pour le président de Coop de France de tacler sévèrement la réforme de la Pac : « Je reste très sceptique. Reformer, c’est changer. Or, dans les propositions dernièrement faites, il n’y a que des changements mineurs. Où est le projet politique agricole, ici, à l’heure où la réflexion sur l’évolution de l’Union européenne et sur l’avenir de l’euro est engagée ? » Philippe Mangin approuve la proposition de moratoire du député européen Stéphane Le Foll sur le sujet face au risque de baisse importante du budget de la Pac.