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Sud-Est
Contractualisation : oui… mais pas à Châteaurenard

La contractualisation que Bruno Le Maire appelle de ses vœux inscrite dans la LMA ne semble pas trouver beaucoup d’écho à Châteaurenard. Pourtant, le lancement de campagne des Belles Salades de Provence était articulé autour d’une table ronde au thème (alléchant), “Réflexion ‘S‘ dans la nécessaire évolution des échanges traditionnels : les enjeux de la contractualisation du marché de la salade”. De prime abord, il était possible de penser que la centaine de participants allait profiter de la présence à la tribune de Jean Lacroix (Créno), Maxime Labresse (groupe Blachère) Jean-Louis Ragris (Auchan/Scofel) et Laurent Kerven (plate-forme Casino Aix) pour s’épancher de questions. Le dialogue a tourné court, justement en l’absence de réactions du public. C’est seulement à la question « La contractualisation n’est elle pas inscrite dans la LMA ? » que Rémy Roux, président des Belles Salades, a bondi de sa chaise : « il n’y a pas d’obligation de contractualisation dans la LMA, car cela irait à l’encontre des orientations de Bruxelles. D’ailleurs, je considère que la LMA elle-même ne cadre pas avec les directives de Bruxelles. » André Boulard, président de la chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône, a tenu des propos plus mesurés : « Bruno Le Maire prône la mise en place de contrats fixant tous les éléments des transactions en termes de volume et de prix. Ces contrats devraient être rédigés par Interfel et pour tous les stades du négoce. Si Interfel ne le fait pas, les Pouvoirs publics s’en chargeront. Deux questions se posent : celle des délais et avec qui contractualiser ? Les contrats peuvent être utiles et efficaces. Le risque est que nous nous trouvions pris dans un système sans savoir où nous allons. Il sera essentiel d’être très vigilants sur la manière dont ces cahiers des charges vont être rédigés. » Pour Claude Rossignol, président de la FRSEA Paca, les choses sont claires : « la contractualisation et la LMA sont prévues pour les OP. Or, si l’interprofession salade est reconnue par les Pouvoirs publics, nous ne sommes pas OP. » En résumé, Châteaurenard n’a pas besoin de la contractualisation. C’est ce qui est ressorti de la conclusion de Bruno Barlatier, co-président des Belles Salades : « la force de Châteaurenard est de proposer toutes les formes de commercialisation. Les entreprises peuvent s’adapter à tous les types de clients. » “L’organisation à la provençale” pourrait refaire parler d’elle.

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