CNIPT : mobilisation générale de la filière pomme de terre
L’arrivée de la pomme de terre primeur au sein du CNIPT était bien l’événement majeur de l’Assemblée générale du comité national interprofessionnel de la pomme de terre.
Toutes les familles professionnelles ont tenu à saluer les nouveaux venus : “L’arrivée des pommes de terre primeurs est une très bonne nouvelle pour notre filière, a déclaré Benoist Leforestier, président du CNIPT, et c’est réellement une stratégie gagnant-gagnant que nous allons mettre en place”.
Un point de vue partagé par les primeuristes. La défense et la promotion de la primeur “se feront avec les compétences et les synergies qui nous accueillent”, a confirmé Luc Janneau représentant les coopératives de pommes de terre primeur, qui souhaite une “communication générique globale à laquelle la primeur peut apporter sa fraîcheur et sa saisonnalité”.
Une nouvelle stratégie pour la campagne 2006-2007
Sur la communication, le CNIPT a confirmé son intention de lancer une nouvelle stratégie pour la campagne 2006-2007. Une réforme de la communication qui ne se fera pas sans une remise à plat de la segmentation. Une segmentation qu’il faut “adapter aux types de marchés, a indiqué Benoist Leforestier. En GMS, force est de constater que cette segmentation devient parfois illisible.” Pour renforcer cette communication, le CNIPT engage par ailleurs la réflexion sur la création d’un logo “Pomme de terre de France-Qualité environnement”, un logo qui pourrait voir le jour pour la campagne 2007-2008.
Mais l’AG du CNIPT est aussi l’occasion pour chaque famille membre de mettre en avant ses chantiers. Pour Fedepom, c’est l’export avec la recherche de marchés, et le transport. Au nom des coopératives, Michel Frederic Stoclin est revenu sur la loi d’orientation agricole. Une loi qui a “conforté le rôle des interprofessions, officialisant leur rôle dans l’indemnisation des maladies de quarantaine”.
Enfin, Joël Hospital pour les producteurs a insisté sur l’organisation de la production. “Aujourd’hui, chaque producteur sait qu’il doit être responsable de ce qu’il plante, car la pomme de terre est une production libre. […] Il est aujourd’hui nécessaire que les producteurs livrant à un même opérateur s’organisent au sein d’une structure en amont de celle-ci”.