Chou fleur : attention à l’élasticité des prix
Pour le chou-fleur, l’implantation par les couleurs (vert, rouge, blanc) reste une option. Mais son implantation reste liée aux autres produits de la famille des choux : brocolis, Bruxelles, pointu, Milan. Malgré l’évolution des modes de consommation, la segmentation par les calibres est quasi inexistante et la réalité dans les rayons montre qu’il n’y a pas d’engouement pour les calibres plus petits. La séduction des clients se fait par la fraîcheur des produits et par le prix. Ce produit connaît effectivement une élasticité prix importante. Un prix inférieur à 1 € en rayon déclenche un emballement des ventes, tandis qu’au-delà de 1,50 € la demande se ralentit.
A l’achat, privilégier des lots homogènes, des pommes de couleur franche (blanc à ivoire), ferme, le grain serré, les feuilles cassantes et bien vertes, à stocker à l’abri de la lumière. Même si la durée de vie théorique en magasin est d’un à trois jours, la commande reste la clé de la fraîcheur. Mieux elle est réfléchie, mieux elle permet de diminuer les stocks, diminuer les manipulations, mieux satisfaire les clients et baisser la casse, donc améliore la marge.
Repères
48 % des ménages achètent au moins une fois par an du chou-fleur. La production française se répartit sur environ 22 500 ha. Elle est fortement concentrée : la Bretagne fournit 80 % de la production nationale, le Finistère en assurant à lui seul 48 %.