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Sud-Ouest
Chasselas : un communiqué pour défendre les prix

La campagne du Chasselas démarre sous de bons augures. Il ne tient qu’à la filière de ne pas la gâcher.

Claude Laflorentie, président de la section raisin du BGSO, et Gilbert Lavilledieu, président du syndicat de défense du Chasselas de Moissac AOC, signent un communiqué commun qui a été envoyé aux producteurs de Chasselas du bassin et aux metteurs en marché. Son objectif ? Inciter chacun d’entre eux à « jouer son rôle […] pour ne pas gâcher une campagne de raisin de table qui se doit d’être correcte pour envisager l’avenir sereinement ».

« La saison s’annonce en effet positivement, explique Claude Laflorentie. La pression des importations est faible, notre potentiel de production est en diminution d’environ 20 %, le Chasselas présente une bonne coloration et une conformation correcte de ses grappes, et la saison des pêches et abricots est terminée. » La filière a donc tous les atouts en main. Le Chasselas actuellement commercialisé, à 95 % en standard (Quercy et Sud-Ouest), car le taux de sucre n’est pas encore assez élevé pour atteindre la qualité AOC, rapporte aux producteurs entre 1,2 et 1,5 €/kg, un prix minimum au-dessous duquel il ne faudrait pas descendre, selon les deux responsables. « On pourrait craindre que l’offre se développe trop vite, mais on n’annonce pas d’aléa climatique pour les prochains jours, la qualité devrait donc aller en s’améliorant et les quantités devraient pouvoir être maîtrisées. Il appartient aux metteurs en marché de les ajuster à la demande, afin d’éviter des diminutions de prix, qui seraient inadmissibles au vu de conditions aussi favorables. »

Ainsi, les deux présidents soulignent qu’il est fortement souhaitable que les prix puissent être maintenus aux niveaux actuels pour le Chasselas standard et qu’il serait dommageable que les producteurs travaillent à perte sur le Chasselas AOC, forcément plus coûteux. « Il en va de la responsabilité de chaque producteur de défendre individuellement son revenu et de veiller à ce que les prix respectent au minimum les coûts de production », concluent-ils.

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