C'était presque trop beau pour être vrai
Beau projet, l'annonce de la fusion entre AOP Pêches-Nectarines et Abricots, annoncée au cours du Salon Medfel la semaine dernière a provoqué quelques remous, principalement sur le volet de la recherche variétale (lire ci-contre). Derrière les interrogations des uns et des autres sur ce rapprochement, il y a inscrit en creux le futur de la recherche au sein de la filière. L'avenir du CTIFL, de ce point de vue, est toujours dans la balance. Certes, côté financement, après le coup de Jarnac porté par le gouvernement en suspendant la TFA, le dossier semble évoluer plutôt positivement. Les familles à l'amont de l'interprofession se sont entendues pour travailler de concert sur le dossier (lire aussi p. 3) et Varenne a donné sa bénédiction (et son appui) à la création d'une CVO. C'est la gouvernance qui est le point douloureux dans les discussions actuelles dans la filière : est-ce à la production de piloter les grandes lignes de la recherche ? L'aval est-il légitime à assurer ce rôle ? De la réponse dépendra l'avenir de l'offre française. A bien y regarder, on en revient encore et toujours à cette même question : faut-il consommer la production existante ou produire en fonction de la consommation ?