C’est vraiment trop c…
Nicolas Sarkozy était attendu samedi porte de Versailles avec curiosité, ironie, inquiétude ou scepticisme. Comment le nouveau Président allait-il se comporter sur ce terrain particulier, véritable réserve de nostalgiques de son prédécesseur ? Devant l’impossibilité de faire aussi bien que Jacques Chirac (presque 40 ans de métier), l’Elysée avait eu l’intelligence d’organiser un parcours différent. Va donc pour un grand discours, et une petite visite. Le discours a été prononcé dans le grand ring, là même où tout au long de la semaine vont être distingués les plus beaux animaux du pays. Si l’on met à part la mise en scène fleurant bon les comices agricoles d’avant-guerre, les observateurs s’accordaient à reconnaître une certaine tenue à l’allocution présidentielle (lire "Sarkozy dénonce..."). Et la visite, si elle a été effectuée au pas de charge, a finalement tourné à l’avantage du Président. Fleurs, corbeilles de fruits, quelques huées, un peu plus d’applaudissements : Nicolas Sarkozy pouvait quitter le salon avec une belle mention honorable. Et puis il y a eu cet incident verbal. Pas de quoi fouetter un chat, mais ça fait désordre. Exit le discours sur la Pac, les paroles fortes sur l’OMC, la volonté de défendre l’agriculture “un modèle de civilisation française”. Trois petites lettres ont tout emporté. Pour une c..., c’est vraiment une c...