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Pomona
C’est reparti pour 100 ans… minimum !

A l’occasion du centenaire du groupe Pomona, Eric Dumont, directeur de la branche TerreAzur, nous dresse un portrait de l’entreprise en 2012, ses aspirations, ses projets.

Fld : Alors Eric Dumont, cette année le groupe Pomona a 100 ans ?
Eric Dumont :
Absolument et à cette occasion, nous avons souhaité rédiger un livre qui retrace l’histoire du groupe avec un titre évocateur : “100 ans au cœur de notre alimentation”. De plus, nous avions entamé il y a deux ans une réflexion sur les marques et l’identité du groupe que nous avons de manière opportune fait coïncider avec cette année du centenaire. Pomona est devenu Groupe Pomona. Nous avons remonté en premier niveau de lecture les “prénoms” de chaque branche afin de valoriser les métiers et les expertises de chaque entité. Ainsi, Pomona TerreAzur devient TerreAzur, avec l’endossement du “Groupe Pomona” qui vient en caution. Toutes les branches ont ainsi été rebaptisées. Les graphismes se veulent homogènes et présentent, de façon très stylisée, une main. Elle symbolise notre métier : c’est la main du service, du sourceur qui sélectionne les produits, la main des hommes et des femmes… Cette nouvelle identité a été dévoilée au début du mois d’avril.

Fld : Et quels sont les projets du groupe à court terme ?
E. D. :
Notre projet, c’est de continuer à nous développer dans le métier de grossiste, avec pour mission d’“aider les professionnels des métiers de bouche à toujours mieux nourrir leurs clients”. Nous développons nos trois branches RHD (TerreAzur, PassionFroid, EpiSaveurs), nos deux nouvelles activités de distribution à destination des artisans boulangers (Délice & Création) et des boulangers, charcutiers, traiteurs (Saveur d’Antoine). Nous avons également initié un développement en Suisse. Nous y avons acheté deux entreprises Dupasquier et Multi-food (frais, surgelé, épicerie) il y a un an qui forment un embryon de réseau RHD en Suisse francophone.

Fld : Et la concurrence ?
E. D. :
Nous avons plusieurs types de concurrents. Il y a d’abord les Gasc (Hexagro, Davigel, Transgourmet…) qui sont en général concurrents d’une seule branche. Il y a par ailleurs les Cash & Carry (Metro, Promocash). Ce sont deux modèles avec une différence fondamentale qui est que ces derniers ne livrent pas leurs clients. Pour notre part, nous faisons plus de 90 % de nos livraisons en propre, avec nos camions, nos chauffeurs, nos salariés. Le chauffeur, c’est celui qui voit le plus le client. Il porte l’image de l’entreprise.

Fld : Où en êtes-vous de vos activités fruits et légumes en 2012 ?
E. D. :
Les fruits et légumes pèsent aujourd’hui 35 % de Pomona, sur un chiffre d’affaires total de 2,8 milliards d’euros. Le groupe a beaucoup changé. Nous avions Fruidor, Tallo Verde, des plantations d’ananas… on était sur l’amont, l’aval, le milieu… Depuis une dizaine d’années, la direction de l’entreprise a souhaité recentrer l’activité de TerreAzur vers le métier de distributeur livreur. Nos compétences sont celles d’un Gasc (grossiste à service complet) : achat, sourcing, sélection de gammes… Ajoutées à des compétences commerciales de ventes de produits à des clients de toutes tailles et des compétences logistiques, entrepôts et transport.

Fld : Comment fonctionnent les achats aujourd’hui ?
E. D. :
La grande majorité des achats sont effectués par nos équipes achat régionales, dans nos succursales. C’est bien évidemment le cas pour les produits régionaux, mais également pour une large partie de la gamme de fruits et légumes frais. Il y a par ailleurs un certain nombre de produits, que nous appelons massifiables, pour lesquels nous achetons en commun, un peu comme on peut le faire pour des produits “industriels”. Dans tous les cas, nous essayons d’être pragmatiques et fidèles à une “philosophie” très Pomona : laisser en région tout ce qui peut être fait au niveau de la région. Reste la difficulté de la coordination, et surtout de l’homogénéité des gammes qui est réclamée par un certain nombre de clients, en restauration collective, mais surtout en restauration commerciale chaînée où se développent des concepts très normés (Subway, La Pataterie...).  C’est pour cela que, depuis plusieurs années, nous avons mis en place une politique de référencement national. Elle ne concernait au départ que les produits élaborés et les MDD ; nous l’avons étendue fin 2010 aux fruits et légumes frais et aux produits de la mer et confiée à une entité indépendante, la société Refaly.

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