Aller au contenu principal

Kiwi - Signe de qualité
C’est parti pour l’IGP Kiwi de l’Adour !

Après l’obtention de l’IGP le 20 mai par la Commission européenne, Jean-Marc Poigt, président de l’Association de promotion des kiwis des pays de l’Adour, nous éclaire sur ce qui va changer sur la prochaine campagne.

Désormais, le Kiwi de l’Adour peut lier sa qualité supérieure au terroir de la zone des Gaves et de l’Adour et du Pays d’Orthe, soit moins d’un millier d’hectares à cheval sur les Landes et les Pyrénées-Atlantiques. En effet, le kiwi de l’Adour a obtenu sa reconnaissance en qualité d’IGP par la Commission européenne.

Fld : Qu’est-ce que l’IGP va changer ?
Jean-Marc Poigt :
Dans un marché de marques pas forcément liées à une région, l’arrivée de l’IGP constitue une petite révolution. Avec l’IGP, c’est la reconnaissance géographique que nous mettons en avant : nous pouvons protéger la dénomination. Notre Label Rouge, comme beaucoup de labels, avait une composante géographique, car sa différence organoleptique était essentiellement due au terroir. L’IGP va asseoir cette différenciation et notre positionnement de haut de gamme. Alors que le Label Rouge était sélectionné uniquement sur la catégorie extra, le produit IGP concerne les fruits jusqu’à 75 g. La commercialisation peut commencer lorsque le taux de sucre est à 12° Brix (contre 9,5 pour le kiwi standard). Nous avons plus de 5 000 t de potentiel de fruits produits sous le double cahier des charges Label Rouge et IGP. Et les six entreprises adhérentes de notre ODG (organisme de défense et de gestion) rassemblent 90 % de la production de la zone. Pour donner un ordre d’idée, nous commercialisons 1 300 à 1 400 t de produits Label Rouge.

Fld : Concrètement, pour la campagne qui démarre ?
J.-M. P. :
Cela ne va pas révolutionner les lignes pour la campagne qui vient. Avec l’IGP, nous donnons aux acheteurs de la distribution qui connaissent bien les qualités supérieures de notre produit la possibilité de montrer au consommateur qu’il est “différent”, de faire le lien au territoire. Une marque ne peut pas garantir cela. Et sur les marchés d’exportation où le Label Rouge est peu reconnu, l’IGP est un atout.

Fld : Côté communication ?
J.-M. P. :
Nous pouvions déjà nous servir de notre reconnaissance nationale pour communiquer. Depuis l’obtention de la CCP en 2006, la mention Kiwi de l’Adour peut figurer sur les emballages. C’est l’Association de Promotion qui se charge de la promotion du kiwi de l’Adour, avec l’appui de l’association Qualité Landes qui regroupe des filières landaises sous signes officiels de qualité. Comme nous le faisons depuis quatre ans, nos producteurs iront en grande distribution, à la rencontre des chefs de rayon et des consommateurs. Et cette année, parce que le kiwi est le fruit de l’hiver, l’IGP donnera rendez-vous aux sports d’hiver dans les stations de ski des Pyrénées, en encadrant le championnat de snowboard, aux côtés de l’IGP Pruneau d’Agen qui a réussi à s’imposer depuis longtemps. Et pour la première fois, nous décernerons un “Trophée du Kiwi de l’Adour”.

Les plus lus

Agroéquipement : Ferotin décline sa bineuse inter-plants pour toutes les cultures en rang

Le concept breveté des établissements Ferotin permet de gérer l’herbe du rang aussi bien en viticulture qu’en arboriculture,…

<em class="placeholder">thermitube dans une culture de courgette sous serre tunnel</em>
Dans le Rhône : « Avec les Thermitube, j’ai gagné en précocité en réduisant le risque de gel »
Installé dans les monts du Lyonnais à 400 mètres d’altitude, Anthony Thollet a équipé 1 680 m2 de…
Congrès de la fédération des producteurs de légumes de France
Congrès Légumes de France : recrutement et empreinte carbone au menu de la 68e édition

Programmé les 4 et 5 décembre 2025, à Arras (Hauts-de-France), le 68e congrès de la fédération des producteurs de…

<em class="placeholder">Un parcelle de piment d&#039;Espelette au Pays Basque.</em>
Piment d’Espelette : la récolte 2025 sous la pression du champignon Athelia rolfsii

La récolte 2025 du piment d’Espelette n’est pas encore terminée mais la production sera moins abondante qu’espérée. En cause,…

Des fruits et des légumes sur une table, dont des tomates, poivrons, poireaux, pommes, oignons, carottes, aubergines et choux-fleurs.
Produits phytosanitaires en fruits et légumes : les nouvelles autorisations dérogatoires

Des nouvelles autorisations phytosanitaires de 120 jours maximum ont été délivrées par le ministère de l'Agriculture. Au 18…

<em class="placeholder">Linéaire de légumes bio dans un magasin ne vendant que des produits biologiques, notamment des poireaux et des tomates</em>
Fruits et légumes biologiques : le marché reprend des couleurs

Depuis 2024, les acteurs de la filière bio observent une reprise de la consommation de fruits et légumes bio. La prudence…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes