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Cerises d’industrie : sortie de crise

Le conflit entre les producteurs de bigarreaux d’industrie et les industriels a pris fin mardi dernier avec la mise en place d’un nouvel accord interprofessionnel. Le différend était né en avril lorsque Kerry Aptunion avait annoncé sont intention de réduire ses achats en volumes et en imposant un prix unique. “Les accords interprofessionnels ne sont pas gravés dans le marbre, expliquait alors Jean-Paul Ravier, directeur de Copebi. Si Aptunion nous avait expliqué ses difficultés nous pouvions entamer une nouvelle discussion pour revoir nos accords, comme cela a déjà été fait par le passé. Mais ce qui est inacceptable, c’est que Kerry prend des décisions et nous les impose.” L’interprofession a pris un bon coup et, à plusieurs reprises, a frôlé l’implosion. D’autant que les manifestations d’agriculteurs, souvent confuses, n’ont pas participé à détendre l’atmosphère. C’est dans l’urgence, après maintes réunions à Avignon et à Paris, qu’un accord a été trouvé à la veille du début de la récolte. “Nous étions pressés par la nécessité de trouver des débouchés pour la récolte, a déclaré Jean-Pierre Cuxac, président de Copebi, et nous avons opté pour la solution qui nous paraissait la plus rationnelle. Pour l’heure, notre priorité est d’aménager la logistique, car on ne gère pas 10 000 t de fruits sans un minimum d’organisation.”

L’offre de Kerry, auquel se sont ralliés tous les industriels, fixe à 0,68 cts/kg le prix des récoltes manuelle et mécanique pour deux ans, avec règlements échelonnés. Kerry devrait recevoir une aide de 1,5 ME issus de l’Etat et de différentes collectivités pour la modernisation de l’usine d’Apt. Son versement était conditionné à la signature d’un accord interprofessionnel.

Rédaction Réussir

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