Sud-Est
Bruno Le Maire va à la rencontre des professionnels de l’olive française
En visite dans les vergers d’oliviers de la Vallée des Baux, le ministre s’est engagé à soutenir la filière oléicole française.

Répondant à l’invitation de l’Afidol (Association française interprofessionnelle de l’olive), Bruno le Maire était samedi 2 octobre dans les vergers d’oliviers de la Vallée des Baux. Une occasion rare (c’est le troisième ministre qui va à la rencontre de la filière oléicole en trente ans !) pour les responsables professionnels d’expliquer la situation et les difficultés passagères de l’oléiculture française. Une situation tendue, du fait, devait expliquer Olivier Nasles, président de l’Afidol, que « la filière doit aujourd’hui faire face à une importante augmentation de la production et, pour l’heure, nous ne savons pas la commercialiser. Nous devons trouver de nouveaux circuits de commercialisation afin d’atteindre de nouveaux consommateurs et convertir ceux qui pensent acheter français, alors qu’ils consomment des huiles d’origine douteuses. »
Sur ce dernier point, Bruno Le Maire a apporté une réponse franche : « Il y a encore trop de tricheries sur les produits agricoles. Un effort important doit être fourni pour une bonne information du consommateur, grâce à plus de transparence et un meilleur étiquetage. » La commercialisation de l’huile d’olive française passe également par plus de promotion et de communication, question sur laquelle Bruno Le Maire interviendra pour appuyer la demande d’aide déposée par la filière auprès de FranceAgriMer. Enfin, le ministre a été informé des problèmes posés par l’exportation des huiles d’olive bio vers les Etats-Unis. En effet, en l’absence d‘accords bilatéraux, les oléiculteurs sont contraints à une double certification : la certification française et la certification américaine afin d’entrer sur le marché des Etats-Unis. Le ministre s’est engagé à épauler la filière pour aboutir à un accord bilatéral France/Etats-Unis à l’instar de celui obtenu par l’Espagne.