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Finistère
Bretagne Plants prévoit d'exporter 85 000 t de plants de pommes de terre

La dernière Assemblée générale de Bretagne Plants a fait le constat d'une campagne 20142015 correcte au grand export, mais plus difficile en France et en Europe.

Bretagne Plants va subir le contrecoup de la crise du marché de consommation en Europe.

En 2013-2014, 137 000 t (+  11 %) de plants de pommes de terre ont été commercialisées par Bretagne Plants. L'export représente 81 300 t (+ 11 %). « Nous avons cinquante-deux pays clients, notamment en Afrique (45 310 t, + 9 %), Europe (20 570 t, + 19 %) et Moyen-Orient (14 230 t, + 22 %) », indique Emmanuel Guillery, directeur de Bretagne Plants. En 2014, 5 362 ha (+ 7,2 %) ont été plantés par 284 producteurs, avec de bons rendements (39,1 t/ha). Et le début de campagne s'est plutôt bien passé. L'OP, qui prévoit de vendre 150 000 t de plants, devrait en exporter 85 000 t, dont 60 000-65 000 t au grand export. « Les ventes au Maghreb et au Moyen-Orient ont beaucoup augmenté. L'Egypte, où nous étions peu présents il y a deux ans, est notre premier client avec 17 000 t. Nous avons exporté 14 500 t en Tunisie et 12 500 t en Algérie, qui avait peu importé en 2013. Et d'autres desti-nations se développent (Liban, Irak). » L'embargo russe, qui ne touche pas les plants de pommes de terre, complique l'accès à ce marché. « La Russie est un petit marché pour nous, mais nous voulons le développer. L'accès y reste difficile. » Si le début de campagne a été correct, la suite s'annonce plus difficile. « Nous allons subir le contrecoup de la crise du marché de consommation en Europe. Nous constatons un retard dans les commandes des zones primeur d'Europe du Sud. » Après six inscriptions en 2014, quatre variétés pour le frais, précoces à demi-précoces, seront inscrites en 2015 : Atoll (de bonne conservation, peu sensible à la gale commune), Maïwen (assez rustique et de bonne conservation, résistante au nématode RO 1-4), Manureva (à 19 % de MS) et Reine (à 20 % de MS). Pour la 2e  année consécutive, Bretagne Plants a communiqué cet automne pour recru-ter des planteurs et au moins compenser les dix départs en retraite par an. En 2013, dix-neuf planteurs avaient été recrutés. La communication et les portes ouvertes devraient en ramener. « Pour débuter, les producteurs peuvent s'arranger avec des voisins pour la plantation et la récolte et avec leur collecteur pour le stockage », précise Emmanuel Guillery. Autre nouveauté : la mise en service à Hanvec d'un laboratoire de détection des maladies de la pomme de terre.

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