Bretagne : les fonds d’artichauts en IV
gamme de Picodime
gamme de Picodime
Benoît Lecellier ne manque pas d’idées. Sa plus récente invention, des fonds d’artichauts commercialisés en barquette sous atmosphère contrôlée avec une DLC de 15 jours, pourrait se révéler fort intéressante pour le développement de sa petite société, Picodime à Taulé (Finistère).
Spécialisé dans l’appertisation d’artichauts, mais aussi de poireaux et d’achards notamment, Picodime accède là à un autre rayon : la quatrième gamme. Sur le marché, en effet, on ne trouve que des fonds d’artichauts appertisés ou surgelés.
Pour une raison essentiellement de praticabilité. Sitôt coupés – ici sortis de leur emballage protecteur –, les fonds d’artichauts noircissent au bout de quelques minutes à l’air libre, sauf à les tremper dans un bain d’eau préalablement acidifiée avec du jus de citron.
Pour l’heure, Picodime les destine surtout aux restaurateurs qui s’approvisionnent en cash and carry, notamment chez Metro. Parallèlement, Benoît Lecellier confie travailler à la mise au point de dés de fonds d’artichauts que pourraient s’arracher les industriels assembleurs.
Le dirigeant fondateur (en 1995) de la PME ne dévoile aucun chiffre de son activité. “Je travaille exclusivement sur des niches, principalement vers la grande distribution sous les marques “Picodime” en conventionnel et “Domaine des Trois Pinsons” en agriculture biologique”, ajoute-t-il.
Il approvisionne également Bonneterre en bio et collabore à plusieurs marques de distributeurs. Benoît Lecellier a toujours en tête de nouveaux produits. “La semaine prochaine (semaine 42, NDLR) je sors des achards en seau plastique de 500 g pour la grande distribution.”