Grenelle de l’Environnement
Borloo organise son Grenelle
Six groupes de travail thématiques ont été constitués pour répondre aux besoins du Grenelle de l’Environnement.
Le 6 juillet, Jean-Louis Borloo, ministre d’Etat à l’Ecologie, a fait le point sur l’état d’avancement du Grenelle de l’Environnement. La première phase vient d’être finalisée avec la constitution de six groupes de travail thématiques. L’un d’entre eux, le groupe 4, porte sur l’adoption de “modes de production et de consommation durables : agriculture, pêche, agroalimentaire, distribution, forêt et usages durables des territoires”. Ce groupe 4 est coprésidé par Jean-Robert Pitte (président de l’Université Paris-Sorbonne) et Denis Tillinac (écrivain et journaliste), Laurence Tubiana est chargée de la vice-présidence (inspectrice générale de l’agriculture et directrice de la Chaire de développement durable à l’IEP de Paris) et comptera sur la participation de Michel Serres, philosophe et historien. Les thèmes abordés par le groupe 4 seront le développement d’une agriculture et ses modes de commercialisation pour qu’elle soit respectueuse de l’environnement.
Chacun des six groupes sera composé de 40 membres répartis en cinq collèges : collectivités territoriales, ONG, syndicats, entreprises et associations. La première réunion de travail est prévue le 16 juillet, un rapporteur sera alors nommé pour chacun des groupes. Deux rendez-vous sont prévus d’ici fin juillet. Une réunion des présidents et du ministre de l’Ecologie sera organisée fin juillet pour ensuite remettre un premier rapport au Président de la République. L’ensemble des mesures sera arrêté début septembre et la première mouture est prévue le 22 septembre. Une consultation du grand public et des acteurs locaux sera organisée fin septembre. Celle-ci s’organisera autour d’un site Internet : www.legrenelle-environnement.fr, de six réunions publiques interrégionales, d’une consultation des partis politiques et d’une consultation des fondations politiques.
Les conclusions de ce débat national seront tirées au mois d’octobre. A la fin d’octobre, un plan d’actions de quinze à vingt mesures concrètes sera établi (financement, création de comités de suivi, etc.), un premier point aura lieu en 2009. « Nous voulons renforcer notre participation au processus de Kyoto et préparer notre future présidence de l’Union européenne (juillet-décembre 2008) », a conclu Jean-Louis Borloo.