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Bonne année pour la cerise de Moissac

La “cerise région moissac” est cultivée en vergers de 3 ha maximum.Et, pour pouvoir maîtriser la qualité, le fruit est ramassé à la main.

Depuis la création de la marque collective “Cerise région Moissac”, la production des 200 producteurs signataires du cahier des charges ne cesse d’augmenter : 1 000 t en 2001, 1 400 t en 2003 et 1 800 t sont attendues cette année.

“Il a été planté de nombreuses variétés de cerisiers à gros fruits, qui arrivent petit à petit en production, ce qui nous permet de faire progresser les tonnages”, explique Marc Ponti, le responsable des Etablissements Valette Primeurs, à Moissac, et nouveau président du Sicrem, le Syndicat interprofessionnel de la cerise région Moissac.

Sélectionnée pour son calibre (24 mm minimum), sa coloration homogène et son état sanitaire parfait, la “Cerise région Moissac” se valorise bien. “Même dans les périodes difficiles, nous avons toujours réussi à vendre correctement notre récolte. Cette démarche a sauvé notre filière cerise”, estime Paul Maurabis, l’ex-président du Sicrem.

En règle générale, la Moissac est achetée 3 à 4 E/kg au producteur, quand une cerise standard ne lui rapporte que 1,80 à 2,50 E/kg. Mais, il faut dire qu’elle demande aussi de grands soins.

Cultivée en vergers de 3 ha maximum pour pouvoir maîtriser la qualité, ramassée à la main (plutôt dans des paniers en osier pour que les fruits respirent), elle est généralement calibrée manuellement, puis conditionnée en plateaux prépesés et expédiée pour être chez le consommateur dès le lendemain matin.

“On ne ramasse et on ne trie que 8 à 10 kg par heure, ce qui donne un prix de revient d’environ 2 E/kg, précise Michel Villemur, le président de la section régionale cerise. La cerise sera toujours un fruit cher.”

Une nouvelle poche plastique à l’effigie du Syndicat

L’une des raisons du succès de la Cerise région Moissac tient à son conditionnement bois, facilement identifiable grâce aux cerises peintes sur ses quatre faces. Auparavant uniquement vendue en plateaux de 5 kg, elle arrive également aujourd’hui en 2 kg. Mais l’innovation de l’année porte surtout sur le lancement d’une poche plastique transparente, portant la marque et les coordonnées du Sicrem.

Cinq poches sont offertes par emballage de 5 kg, livrées roulées sous le trottoir du plateau. Les consommateurs les utilisent pour se servir et ramènent ainsi chez eux une trace de l’identité du produit. Près de 600 000 poches ont été réalisées cette année. Si l’essai est concluant, un million pourrait être distribué l’année prochaine.

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