Légumes transformés

Bonduelle Food Service s’adresse de plus en plus au consommateur final

Lors du Sirha (du 26 au 30 janvier derniers), Bonduelle Food Service a présenté nombre d’innovations. Côté restauration, l’entreprise développe ses offres produits (ses “Pépites” associant légumes et légumineuses ont même été primées au salon - cf. FLD Mag de janvier) et ses services. Une autre tendance se dessine : l’implication de Bonduelle Food Service vers le consommateur final. Le lancement, sur le salon, de Cabaletta, un distributeur automatique de solutions repas, en fut une preuve.

Thierry Merheb, responsable commercial et marketing Bonduelle Food Service Europe, explique : « La vision globale du groupe Bonduelle est le bien vivre à travers le végétal, et cela quel que soit le circuit de distribution. A côté de la RHD et de la GMS, nous développons notre approche directe du consommateur : les magasins Bonduelle Bienvenue à Villeneuve-d'Ascq et depuis fin 2018 à Saint-Priest, près de Lyon, la vente à domicile avec une équipe de 100 conseillers, la plate-forme internet “mon panier secret”… ».

Pour le développement de Calabetta, Bonduelle Food Service a signé un partenariat exclusif sur l’Europe avec la start-up californienne Chowbotics qui a conçu ce robot offrant des recettes programmées mais qui permet aussi au convive de confectionner sa salade à partir de 20 ingrédients contenus dans des cylindres fermés et réfrigérés (le tout en 3 minutes) : « Calabetta est un robot orienté végétal mais pas vegan, des protéines animales sont aussi proposées. Pour l’approvisionnement, nous nous appuyons sur l’offre salade IVe gamme de Bonduelle et sur un spécialiste de la fraîche découpe pour ce qui des carottes râpés, concombres découpés… ».

Calabetta est actuellement en test dans différents formats (Flunch, Decathlon, deux entreprises et une école dans le Nord) et pourrait intéresser aussi les magasins proxi ou des restaurants (en salle ou en back office). On en est encore aux prémices et le déploiement se fera avec précaution mais « si Bonduelle s’engage, ce n’est pas pour installer seulement une dizaine de machines par an », souligne Thierry Merheb.