Aller au contenu principal

Effets de la loi Grenelle 2
Bionerval s’installe à Etampes pour valoriser les biodéchets

L’activité de méthanisation du groupe Saria s’installe près de Rungis. Le site pourra traiter jusqu’à 40 000 t de biodéchets issues de la GMS, de l’industrie agroalimentaire et de la RHF.

«Ici, nous sommes proches de la région parisienne, à 20 kilomètres de Rungis et proches de zones d’épandage », explique Jean-Louis Hurel, PDG France du groupe Saria (285 millions d’euros de chiffre d’affaires) lors de l’inauguration du quatrième site de valorisation de biodéchets de Bionerval, la filiale du groupe, le 9 novembre dernier. « C’est la première installation francilienne de biométhanisation et ses capacités correspondent à un quart du gisement potentiel de biodéchets de la région », a précisé Hervé Pernin de l’Ademe. Ce site répond aux obligations réglementaires du Grenelle 2 de réduction du volume des déchets organiques enfouis ou incinérés au profit de leur valorisation par un retour au sol. « A ce jour, la restauration hors foyer n’est pas tenue de payer pour la valorisation de ses biodéchets, mais le texte de loi est progressif, aussi nous allons nous appuyer sur les moyens logistiques de notre groupe pour les aider à cette valorisation », ajoute Jean-Louis Hurel. Depuis le 1er janvier 2012, les sites produisant plus de 120 t/an de biodéchets (f&l frais, produits traiteur, briques, conserves, barquettes...) sont tenus de les valoriser, au 1er janvier 2013 ce sera ceux produisant plus de 80 t/an puis 40 t puis 20 t pour arriver aux sites produisant 10 t/an en 2016, soit la quasi-totalité des sites de la RHF et des commerces alimentaires (loi parue Journal Officiel du 13 juillet 2010). Ce quatrième méthaniseur Bionerval a bénéficié d’un investissement de 15 M€, dont 1,5 M€ de l’Ademe. Il permettra de valoriser 40 000 t/an de biodéchets venant de l’industrie agroalimentaire (30 %), de la GMS (20 %) et de la restauration commerciale et collective (50 %). Une fois traités les biodéchets sont valorisés par épandage sur les terres de 41 exploitations. Bionerval collecte les biodéchets via sa propre flotte de transport. Une fois traités, c’est un de ses prestataires qui se charge d’épandre les fertilisants. En plus de ce retour au sol, Bionverval Etampes produit de l’électricité via la cogénération et table sur une production de 11,5 GWh/an). Un deuxième moteur de cogénération sera installé en avril 2013 et permettra de chauffer d’autres sites industriels voisins. Certains annoncent que le site pourrait traiter jusqu’à 67 000 t/an de biodéchets.

Les plus lus

Producteur de myrtilles et ingénieur de l'INRAE préparent  préparent un lâcher de Ganapsis kimorum pour lutter contre Drosophila suzukii à Saint-Julien-du-Gua en Ardèche.
Ardèche : lutte biologique contre Drosophila Suzukii sur myrtilles sauvages

En Ardèche, début juillet, un lâcher de Ganapsis kimorum, ennemi naturel de Drosophila suzukii, a eu lieu sur myrtilliers.…

annie genevard ministre de l'ag(riculture en visite officielle en PACA
Plan de souveraineté de la filière fruits et légumes : 8 millions d’euros pour la rénovation des vergers

Le dispositif couvre les campagnes 2025-2026 et 2026-2027. La campagne de dépôt des demandes d’aide est ouverte jusqu’au 8…

Une bineuse équipée de moulinets TILT Rotovert, permettant de désherber le rang lors du binage, sur un champ. Devant, le drapeau de l'Unilet
Parsada pour les légumes d’industrie : quelles avancées après un an ?

Un voyage de presse organisée dans les Hauts-de-France par Unilet a été l’occasion pour les opérateurs de la filière des…

animations le long du tour de france par la banane de guadeloupe et de martinique. ambiance carnaval
Banane : « Avant le Tour de France, impossible de passer une mise en avant en été »

La Banane de Guadeloupe et de Martinique fête ses 7 ans sur le Tour de France. Un partenariat coûteux mais rentable, si l’on…

<em class="placeholder">L’Aprel travaille sur deux approches contre les pucerons : des produits de biocontrôle et des auxiliaires de culture.</em>
Biocontrôle en fraises : actionner les leviers contre les pucerons

Avec le non-renouvellement du spirotétramat, pour la culture de fraises, difficile de lutter contre les pucerons. Mais de…

<em class="placeholder">Tomasz Spizewski, vice-président de l&#039;Association polonaise des producteurs d&#039;asperges, également chercheur à l&#039;Université des sciences de la vie de Poznań.</em>
L’asperge passe du blanc au vert en Pologne

Que ce soit au niveau de la production ou de la consommation d’asperges, les Polonais délaissent de plus en plus les asperges…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes