Bien distinguer les types de melons
Planté en premier à Catalupo, le type dominant de melon en France tire son nom de la résidence d’été des papes. Introduit en Provence, son appellation s’est francisée en Charentais ou Cantaloup.
Une recommandation Interfel oblige les professionnels à distinguer les melons Charentais jaunissant à maturité des melons Charentais verts. Les études menées par le CTIFL ont démontré que les Charentais jaunes sont plus riches en arômes et ont donc plus d’atouts pour répondre aux attentes des consommateurs. Le Charentais vert, bien que très sucré, paraît souvent insipide.
Les critères de maturité classiques sont les suivants : décollement du pédoncule avec formation d’une petite craquelure à sa base, coloration jaune de la robe du melon sur les tranches dans le cas des Charentais jaunes, parfum qui s’exhale de l’écorce et enfin poids du melon. Un léger assouplissement de la base du melon, à l’opposé du pédoncule, sera également un signe de maturité. La présence et le nombre de motifs liégeux sur l’écorce du fruit (melon écrit, brodé ou lisse) n’ont pas d’influence sur sa qualité.
Repères Depuis une vingtaine d’années, la production française de melons s’est stabilisée. Les volumes oscillent entre 280 000 et 300 000 t de melons par an, plaçant la France au troisième rang européen derrière l’Espagne et l’Italie.